Frédéric Michalak: « Je n’ai aucune leçon à donner à qui que ce soit »

Frédéric Michalak: « Je n’ai aucune leçon à donner à qui que ce soit »

6 octobre 2015 - 8:29

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michalakInterrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’ouvreur Toulonnais Frédéric Michalak a évoqué le bon début des Bleus en Coupe du monde, avec trois victoires en trois matches.

Lorsqu’on évoque son expérience, Frédéric Michalak précise qu’il n’a pour autant aucune leçon à donner à qui que ce soit. Extrait:

« Je n’ai aucune leçon à donner à qui que ce soit. Chacun a son rôle à jouer. On attend de l’insouciance de la part de la jeunesse et de la sérénité de notre part. Quand tu as 20 ans, tu as tendance à davantage te cacher. Là-dessus, si le vécu m’apporte quelque chose, c’est que quand j’ai quelque chose à dire, je le fais. Mais rien de plus. Après, certains d’entre nous, comme moi, sont à des postes-clés et doivent prendre leurs responsabilités. Forcément, sur la charnière, quand tout va bien, on nous encense, et quand ça va mal, on est pointé du doigt. On vit aussi bien les critiques que les compliments, car quand on reçoit énormément de compliments, c’est qu’il peut y avoir encore plus de critiques derrière. »

Par ailleurs, Frédéric Michalak estime que ses piges à l’étranger lui ont énormément apporté, que ce soit sportivement ou mentalement. Extrait:

« Je crois que mes expériences à l’étranger m’ont appris à me remettre toujours en question et mes blessures à relativiser. Après ma deuxième à l’épaule, j’étais un des seuls à y croire. On en parle souvent avec ma femme. Je n’ai jamais désespéré et j’ai bossé dur pour revenir. Et j’ai eu la chance que le staff me fasse confiance. »

Pour conclure, l’ouvreur des Bleus affirme avoir besoin de s’entraîner davantage que les autres pour se sentir prêt. Il explique notamment travailler d’arrache-pied les tirs au but. Extrait:

« Chacun fait comme il le sent mais j’ai ce besoin de beaucoup m’exercer. Chaque fois, je veux bosser dans le détail, sur la frappe, le travail des angles. Ces répétitions me permettent d’être plus à l’aise sur le terrain. À la condition que ça paye. Le geste doit être automatique et naturel, sinon il ne sera pas bien réalisé en situation de match. L’objectif est de trouver une technique parfaite. L’autre volet est plus psychologique, à savoir ne pas s’écrouler même si tu connais un échec. Contre l’Italie, je l’ai connu puisque j’ai touché deux fois le poteau. Ma frappe n’était donc pas parfaite. Mais pas le temps de gamberger, le jeu continue. Le but est d’aller au bout des choses. Quand je joue, je dois être déterminant sur les gros matchs. »

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