Frédéric Michalak joue gros contre les Wasps

Frédéric Michalak joue gros contre les Wasps

Le dimanche 5 avril 2015 à 10:26 par David Demri

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Michalak-a-hate-de-voir-Mayol_article_hover_previewDétendus à la veille de leur quart de finale, les Toulonnais ont pris le temps, hier, de signer des autographes à leurs fans.  Et même d’échanger quelques mots avec les supporters des Wasps.

Carl Hayman et Steffon Armitage prennent un café au comptoir de La Tribune, le premier bar à droite en quittant Mayol. L’entraînement du capitaine vient de finir, ils ont rangé les sacs dans le bus du RCT qui patiente boulevard de la République. Des supporters des Wasps, en déguisements désopilants, s’approchent d’Armitage et Hayman : selfies, poignées de main et « good luck for tomorrow ».

Dehors, des dizaines d’enfants, venus disputer un tournoi de minimes tout le week-end pascal. Au milieu des maillots verts, jaunes, bleus, Maxime Memoz, Matt Giteau, Chris Masoe… Puis tous les joueurs toulonnais qui descendent l’escalier de fer à la sortie du vestiaire ; ils signent des autographes pendant vingt-cinq minutes, posent en photo. Bernard Laporte s’en amuse, ralentit pour répondre aux fans. Ça, c’est Toulon ! Une équipe bien dans sa ville. Après une rapide mise au vert à Hyères, Laporte et ses « Barbarians » varois reviendront ici, aujourd’hui, peu avant 15 heures, pour de nouvelles aventures : la quête inédite d’une troisième Coupe d’Europe d’affilée, l’objectif prioritaire fixé par le président Mourad Boudjellal. ­Difficile d’oublier la mission : la Coupe, toute belle avec ses rubans, est exposée place Besagne, depuis hier. « On connaît Mourad, qui veut toujours que Toulon soit meilleur, et fait tout pour ça. Mais on va commencer par les Wasps », avertit Juan Fernandez Lobbe, remplaçant aujourd’hui, au profit de Mamuka Gorgodze car « Bernie » veut que couinent les côtelettes des Wasps. « Si on fait une entame de merde, on ne jouera pas contre les Wasps mais contre tous les supporters qui crient comme des fous, reprend Lobbe. Mais la folie de Mayol me plaît. Et notre groupe prend une autre dimension dans ces matches où, si tu perds, tu rentres à la maison.  »

FRÉDÉRIC MICHALAK JOUE GROS

Agacés par la défaite contre Toulouse à Marseille (24-34), les tracassés de la Rade ? Oui, mais pas au point de bouder. Au contraire. Et à grand match, ils souhaitent une descente du bus d’anthologie. Ils n’aiment pas le nouveau parcours, sur un trottoir baptisé « Allée des Légendes », et souhaiteraient que le RCT défile comme avant, sur la route avec les fans au plus près. Anecdotique ? Pas certain. C’est sur ce tronçon qu’en 2011, face au Munster (32-16, en poules), ou deux ans plus tard face à Leicester (21-15 en quarts de finale), on avait connu des délires… délirants. « Je n’ai jamais vu ça ailleurs », disait souvent Jonny Wilkinson. Sa Majesté, souvent somptueuse dans ces rencontres éliminatoires (voir infographie), n’est plus là et il va bien falloir en causer, de cette absence. Matt ­Giteau, son successeur, revient dans le groupe après une opération aux adducteurs mais ne se sentait pas capable de tenir quatre-vingts minutes, qui plus est en butant. Il est remplaçant, Frédéric Michalak prenant l’ouverture et le but après le forfait d’Halfpenny. À Marseille, après six mois d’absence, on a retrouvé l’agitateur d’attaques de toujours, mais aussi un buteur incertain (5 sur 9) et un défenseur timide. Pas le genre de « Fred », vrai cartonneur, mais fragilisé par deux opérations de l’épaule gauche, la dernière en septembre. Michalak, qui rêve encore de Coupe du monde (18 septembre-31 octobre) – il aura trente-trois ans pendant l’épreuve, le 16 octobre –, joue gros cet après-midi, s’il veut devenir une alternative solide en 10 et vivre le printemps du RCT de l’intérieur.

Source: lequipe.fr

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  1. ducrocq richard 5 avril 2015 at 19h- Répondre

    il nous reviens dans le jeu complet plaquages débordements tirs aux buts enfin le michalak tel qu’il est :cake: