L’ailier du Rugby Club Toulonnais, Gabin Villière s’est blessé au visage lors du match des Bleus contre l’Irlande, le week-end dernier au Stade de France.

Ce-dernier s’est confié dans le Canal Rugby Club pour évoquer cette blessure.

Il explique en avoir pour trois à quatre semaines d’absence au maximum. Extrait:

« C’est une petite blessure, c’est une petite fracture au niveau d’un des sinus, au niveau du visage, sur un ruck forcément. Cela va m’éloigner quelques semaines, trois voire quatre semaines grand maximum. J’ai la chance d’avoir une semaine avant l’Ecosse et une semaine après l’Ecosse donc ça me permet d’avoir cette plage de trois semaines pour essayer de revenir à 100% auprès du groupe. »

Dans la foulée, il explique pourquoi il porte un casque lors des matches. Extrait:

« Avec le casque, la zone de protection n’est pas assez importante. Peut-être que ma maman me conseillera un autre casque (rire). Je porte ce casque depuis mon arrivée à Rouen où j’avais pris un petit KO lors d’un match. Ma maman m’avait conseillé de mettre un casque. Sachant que j’aime bien la notion de combat et de ruck, on prend pas mal de coups. Et pour le cuir chevelu ça protège et ça rassure maman. »

Lorsque le journaliste lui rappelle ses trois essais marqués contre l’Italie lors de la première journée du Tournoi des Six-Nations, Gabin Villière évoque beaucoup de bonheur et beaucoup de fierté. Extrait:

« C’est du bonheur et de la fierté. Ces trois essais récompensent tout le travail de l’équipe. Quand on est ailier, c’est bien d’avoir ce rôle de finisseur, c’est plaisant de pouvoir récompenser le travail collectif. Mais je ne m’arrête pas là-dessus. Cette énergie vient de mon caractère. J’ai ce caractère un peu franc. C’est le jeu dans lequel je me retrouve. Pour moi, le rugby est un sport de combat collectif et je me retrouve totalement dans cette notion de combat. »

Concernant un éventuel Grand Chelem ? Gabin Villière affirme que les joueurs n’abordent pas le sujet ensemble. Extrait:

« On est focalisé sur un objectif : gagner le Tournoi des Six-Nations. On ne parle pas du Grand Chelem. On sait que tous les matches qu’il nous reste vont être très durs avec notamment deux matches à l’extérieur. On sait que rien n’est fait et on garde tous la tête sur les épaules pour pouvoir rêver par exemple d’une finale contre l’Angleterre. Mais on sait qu’il nous reste deux grosses marches avant. »