L’ailier du Rugby Club Toulonnais, Gabin Villière s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour donner de ses nouvelles, lui qui s’est blessé le 189 janvier dernier à un genou.

Dans un premier temps, le joueur Varois indique aller plutôt bien. Extrait:

Ça va plutôt bien. J’ai connu bien pire ces dernières années. Si je peux le dire ainsi, ce n’est « qu’une » entorse d’un ligament latéral interne. Comme une opération n’est pas nécessaire, il faut simplement s’armer de patience et attendre que tout se remette parfaitement.

Il espère pouvoir faire son retour à la compétition pour la réception de Perpignan au Stade Mayol, au début du mois de mars. Extrait:

Au fond de moi, je vise la réception de Perpignan, prévue le 2 mars prochain. Je viens d’enlever l’attelle et je me sens bien à l’heure actuelle. Désormais, il va falloir revenir, étape par étape, pour retrouver les terrains.

Il avoue être frustré de s’être encore blessé. Cela l’empêche d’enchaîner les matches et de retrouver son niveau de jeu. Extrait:

Avant de me blesser contre Glasgow, j’avais réussi à enchaîner quelques matchs, mais encore une fois, un pépin vient me stopper dans mon élan. C’est frustrant. Je me blesse à chaque fois sur des actions bêtes. Ce sont des petits faits de jeu, mais ça tombe à chaque fois sur moi. Là pour le coup, ce n’est pas une énorme blessure, mais c’est embêtant et cela m’empêche de retrouver la pleine possession de mes moyens. Je pense qu’on peut clairement dire que j’ai la poisse.

Il souhaite cependant relativiser. Extrait:

Quand tu as vécu une période très compliquée comme ce fut le cas pour moi il y a un peu plus d’un an et que tu as enchaîné des opérations, tu arrives beaucoup plus à relativiser. Je prends sur moi, je garde le moral et je travaille en salle avec les kinés. De toute manière, tu ne peux rien faire d’autre. Ça ne sert a rien de se triturer l’esprit. L’expérience doit aussi te servir dans ces moments-là. L’objectif n’est pas forcément de revenir le plus vite possible, mais de la meilleure des manières. Et ça, je l’ai compris seulement depuis quelques temps.

Souhaitons lui un prompt rétablissement !