Le samedi 27 mai dernier, le trois-quarts centre du Stade-Toulousain Gaël Fickou était de passage à La Seyne afin de retrouver ses amis et sa famille avant de prendre la direction de l’Afrique du Sud avec le XV de France pour la tournée d’été.

Interrogé dans les colonnes de Var-matin, l’international Français a expliqué qu’il était très attaché à sa ville natale. Il explique essayer de revenir le plus souvent possible, quand son planning le lui permet. Extrait:

« Ici, c’est ma deuxième famille. J’y ai grandi avec mes potes que je revois dès que mon emploi du temps le permet. C’est à La Seyne qu’on m’a donné le virus pour le rugby et qu’on m’a appris les bases. Il ne faut jamais oublier d’où l’on vient. C’est un vrai plaisir pour moi de revenir. C’est un moment de partage où toutes les personnes, enfants comme adultes, prennent du bon temps en toute sécurité. On voit des sourires sur les visages et par les temps qui courent, il ne faut pas s’en priver. C’est aussi l’occasion de se remémorer les bons moments avec les potes de ma génération ou les divers éducateurs. Ces moments de convivialité, il faut les savourer. On est quelques-uns à évoluer dans le monde pro. Corentin Braendlin à Agen, Thomas Vernet à Toulon, Kévin Tuifua à Vannes, Atlan Gravier et moi-même à Toulouse. On jouait tous ensemble en cadets et j’aimerais qu’un jour, on puisse finir sous le même maillot, ici, à l’USS. »

Par ailleurs, s’il avoue que Toulon lui a permis de lancer sa carrière, sa vraie ville est La Seyne. Extrait:

« Je sais que je dois beaucoup à mon passage à Toulon, et je ne cracherai jamais dans la soupe. Mais je suis seynois avant tout. J’ai grandi dans cette ville. J’y ai la plupart de mes amis, ma famille y vit toujours. C’est chez moi, tout simplement. »

Pour conclure, il évoque l’objectif des Bleus lors de la Tournée d’été en Afrique du Sud dont le premier match se jouera ce samedi après-midi contre les Springboks. Extrait:

« J’ai la chance depuis deux ans d’être appelé à chaque rassemblement et surtout d’enchaîner les matches. Le dernier match face au pays de Galles est peut-être un acte fondateur. Émotionnellement, c’était énorme. Il faudra conserver le courage et la solidarité dont on a fait preuve. En Afrique du Sud, on veut gagner tous nos matches ! Bon, on sait que cela va être compliqué et que si on parvient déjà à en remporter deux sur trois, on pourra s’en satisfaire. On connaît cette équipe qui va nous proposer un sacré défi physique. Je pense que nous avons les armes pour rivaliser dans tous les secteurs. »