L’ailier ou arrière du Rugby Club Toulonnais, Gervais Cordin s’est confié via Var-matin pour évoquer ces derniers mois qui n’ont pas été faciles pour lui.

Peu utilisé depuis l’arrivée de Franck Azéma, Gervais Cordin a expliqué respecter les décisions du staff.

De son côté, il a continué de travailler dur pour revenir au niveau. Extrait:

« On a enchaîné quelques matchs et le staff a fait le choix de la continuité. Je respecte sans problème. De mon côté, j’ai travaillé pour être prêt le jour où il ferait appel à moi. Mais ce n’est pas la faute d’untel ou untel. C’est ainsi. Maintenant, c’est certain que c’est compliqué de passer de titulaire tous les week-ends à zéro match en deux mois. Ça m’a un peu vexé, mis un petit coup de pied au cul, mais ça m’a permis de progresser. »

Il l’affirme : prendre du plaisir sur le terrain est vraiment quelque chose d’important pour lui. Extrait:

« J’ai vraiment cette quête de plaisir sur le terrain. J’ai besoin de gagner, mais dès que je prends moins de plaisir sur un match, je suis agacé. C’est pour ça que j’essaye de prendre du recul, pour arriver sur le terrain frais, avec le désir sincère de m’amuser. C’est là que je vais donner le meilleur de moi-même. Il faut que je m’amuse pour aider l’équipe au maximum. Maintenant, le rugby est ma passion, mais je veux me donner les moyens pour réussir.

Même si je place la notion de plaisir au centre, je suis vraiment déterminé à proposer mon meilleur rugby. J’ai bossé, beaucoup donné, mis des choses en place pour arriver à ce niveau. Ça ne m’est pas tombé dessus par hasard. Même si j’ai ce côté nonchalant, je suis vraiment animé par la gagne. »

Quand le journaliste lui indique une certaine nonchalance, il répond cash. Extrait:

« Je suis nonchalant quand on ne me connaît pas. Mes coachs, mes coéquipiers le savent. »

Pour conclure, Gervais Cordin ne comprend pas vraiment pourquoi on lui rabâche sans cesse le fait qu’il ne joue pas souvent au pied. Extrait:

« C’était un peu bizarre ce sujet qui revenait souvent sur la table à une période. Oui je préfère relancer, ce n’est un secret pour personne, mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas de pied. C’est un truc qui me suivait, alors que c’est simplement que j’ai souvent privilégié l’option du jeu à la main. Plus que la technique, le vrai travail pour moi, c’est de trouver l’équilibre entre les ballons de relance et ceux où il vaut mieux ressortir par le pied. Mais dire que je n’ai pas de pied car je joue à la main, c’était étonnant. »