L’ailier ou arrière du Rugby Club Toulonnais, Gervais Cordin s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la victoire du XV de la Rade contre le Stade-Toulousain, samedi soir au Stade Mayol.

Il l’affirme : dans la semaine, les Toulonnais n’ont jamais évoqué le point de bonus offensif. Extrait:

« On ne parle jamais de victoire bonifiée quand on prépare un match contre le Stade toulousain ! Le seul objectif était de gagner le match, et nous avions « seulement » en tête de faire une grosse prestation. »

Malgré le début de match compliqué du RCT, il affirme que l’équipe ne s’est jamais inquiétée et s’est même rassurée grâce à une grosse défense. Extrait:

« Nous n’avons pas été inquiets, car même si nous avons mis 20 minutes à toucher notre premier ballon, nous avons bien négocié ce temps fort du Stade toulousain, en ne prenant que trois points. Il fallait bien rester concentrés, et en suivant nous avons remis la main sur le ballon, nous les avons mis à la faute en leur mettant énormément de pression sur les jeux au pied, et nous avons bien construit notre match. »

Dans la foulée, Gervais Cordin raconte la magnifique passe au pied qu’il effectue à Gabin Villière à la 56ème minute de jeu, l’envoyant derrière la ligne Toulousaine. Extrait:

« Nous sommes sur une phase de turnover quand je récupère le ballon. Je vois alors que les Toulousains se resserrent un peu sur moi et sur mes coéquipiers à proximité, alors je lève la tête, et là je vois Gabin qui m’appelle au loin… Je me suis alors dit qu’il fallait essayer de lui faire une passe, et ç’a fonctionné (sourire). »

Pour conclure, Gervais Cordin ne cache pas préférer le poste d’arrière à celui d’ailier. Mais il concède avoir pris beaucoup de plaisir à l’aile ce samedi soir. Extrait:

« C’est sûr que j’ai une préférence pour le poste d’arrière, car je préfère remonter les ballons que d’être sur mon aile… Maintenant je reconnais que même si je n’ai pas touché beaucoup de ballons ce soir, j’ai pris énormément de plaisir. Certains matchs sont un peu moins marrants, mais quand c’est un peu débridé, on peut avoir de sacrées opportunités à l’aile (sourire). »