Grosse colère du club amateur de Capbreton-Hossegor après une erreur qui pourrait lui être fatale !

Grosse colère du club amateur de Capbreton-Hossegor après une erreur qui pourrait lui être fatale !

Le mercredi 24 avril 2024 à 22:15 par David Demri

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Dimanche, le club amateur de Capbreton-Hossegor a remporté sa demi-finale de Nouvelle-Aquitaine, synonyme d’accession en Fédérale 3 (27-31).

Mais comme l’explique Midi Olympique ce mercredi, le club de Mimizan a porté réclamation et celle-ci a été entendue.

Il est reproché au club de Capbreton-Hossegor d’avoir fait rentrer le joueur Lucas Thiers – au numéro 22 – au cours de la seconde période de jeu.

Or, sur la feuille de match, le numéro 22 était attribué à Théo Suhubiette.

Interrogé via Midi Olympique, Théo Suhubiette – qui était inscrit sur la feuille de match à la place de Lucas Thiers – s’est confié et a exprimé sa colère.

Il explique ce qu’il s’est réellement passé. Extrait:

En réalité, j’étais vingt-troisième, donc hors groupe. Je rentrais en cas de blessure à l’échauffement. Je joue deuxième ligne et le dirigeant ayant rempli la feuille de match me connaît assez pour savoir que je n’aurais jamais pu jouer derrière.

Il explique l’erreur. Extrait:

Le samedi soir, mes entraîneurs ont fait la feuille de match avec ce dirigeant qui était à distance. Il a envoyé la capture d’écran, ils l’ont validée. D’ailleurs, la composition d’équipe qu’on a sortie sur Instagram et Facebook le même jour correspondait à cette feuille de match présentée initialement, et à celle qui a joué dimanche sur le terrain. Le pire dans tout ça, c’est que le 22 qui a joué, Lucas Thiers, a une vraie licence, n’est pas suspendu et n’a pas non plus de double licence. Il n’y avait aucune raison pour nous de faire cette erreur-là. Sportivement, tu punis un club pour un nom qui n’est pas correct. Mais le gars a tout à fait le droit d’être présent au match. Ça ne changeait rien, mis à part le nom.

Lundi, certains échos disaient qu’on devait rejouer le match. Rien que ça, c’était dur. C’est un match de montée, un moment que tu prépares depuis deux, trois ans. Et tu le gagnes. Derrière, l’un des dirigeants de Mimizan agresse un arbitre qui dépose une plainte. Ce sont même nos supporters qui vont le protéger pour qu’il rentre aux vestiaires ! Et c’est Mimizan qui passe…

Il l’affirme : son club est abattu.

Il exprime sa grande colère et peste contre les soi-disant valeurs du rugby. Extrait:

On est abattu, on a laissé l’entraînement cette semaine. On parle souvent des fameuses valeurs, mais on est dégoûté. C’est tout sauf le rugby qu’on veut voir. Mais on va se battre pour se faire entendre. Déjà, on a eu confirmation que le dirigeant n’avait pas pu commettre l’erreur. Toutes les photos coïncident. Ça change un peu la donne.

Déjà, plusieurs arbitres nous ont indiqués qu’il est impossible de porter réclamation sans l’officiel du match. Mais comme celui-là s’est fait agresser, il est parti tout de suite. Et surtout, on a décidé de faire appel de cette décision. On n’a pas grand espoir que ça aboutisse, mais on attend l’avocat. Et on aura notre réponse jeudi ou vendredi.

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