Gunther: « Dire que je suis le nouveau Chabal, c’est flatteur »

Gunther: « Dire que je suis le nouveau Chabal, c’est flatteur »

23 novembre 2012 - 10:26

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Celui qu’on représente comme le nouveau Chabal revient sur ses performances, sa progression, l’équipe de France et l’état d’esprit qui règne à Toulon qui écrase tout sur son passage en ce début de saison.

On peut parler de parcours quasi sans faute jusqu’à présent pour le RCT. Êtes-vous surpris par un tel rendement ?
Pas vraiment. Ce n’est pas si illogique. Il y a une grosse cohésion entre nous. Tout le monde s’entend bien. Cela rejaillit sur le jeu.

Le RCT n’est-il pas son plus dangereux adversaire ?
Il ne faut pas aller jusque là non plus. On a pu voir contre le Stade-Français que les matches ne sont pas si aisés à remporter. La concurrence est très vive. Par contre on ne doit pas s’emmêler les crayons. Mais on sait où l’on va.

Quel est le match référence du RCT depuis le début du championnat ?
Compliqué à dire, il y a eu beaucoup de matches où on a dominé ou on a bien contre-attaqué, mais le match de Bayonne est une référence sur le plan du score (59 – 00).

Cela fait-il partie de vos dialogues dans les vestiaires de se dire « on va ressayer de rester invaincus le plus longtemps possible » ?
C’est l’un de nos objectifs. On veut gagner des matches, prendre des points de bonus et perdre le moins possible.

Tout en élevant sans cesse le niveau de jeu au vue des échéances finales…
Il faut vraiment être bons dans les dernières échéances. On peut faire un super parcours toute la saison et trébucher lors de la dernière marche. En même temps, si on fait un parcours sans faute, on arrivera mieux préparés pour être plus compétitifs pour justement gravir cette dernière marche.

Vous venez de prolonger au club. C’est une suite logique de vos performances ?
Le club voulait me garder. Je voulais rester. Cela s’est donc fait très vite. Mais il est vrai que certains de mes matches m’ont permis de parapher un nouveau bail plus rapidement.

Comment expliquez-vous votre progression ces dernières semaines ?
C’est un ensemble de choses. Je profite de la confiance que me témoigne le club. La tournée des Barbarians au Japon m’a aussi fait beaucoup de bien. Elle m’a permis de m’ouvrir, de gagner en confiance et donc d’éclore.

On vous présente comme le nouveau Chabal. Comment le prenez-vous ?
C’est flatteur. Chabal est un joueur emblématique, c’est un personnage.

Vous avez été retenu dans les 33 pour la Tournée d’automne mais pas dans les 23 contre l’Australie. Une déception ?
Non. Ce que je vis est un rêve qui se réalise. C’est déjà une belle récompense. Quand j’étais minot, je regardais avec admiration des joueurs que je fréquente aujourd’hui.

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  1. Tom Price 23 novembre 2012 at 17h

    La tête bien sur épaules, simplicité, gros bosseur, et toujours poli, un exemple à méditer…..

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