Hubert Falco: « Le RCT est le premier ambassadeur de la ville »

Hubert Falco: « Le RCT est le premier ambassadeur de la ville »

Le mardi 27 mai 2014 à 17:33 par David Demri

7 Commentaires

Publicité

falcoInterrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le maire de Toulon, Hubert Falco a évoqué divers sujets à propos du Rugby Club Toulonnais. Les résultats, les retombées médiatiques sur la ville, le stade Mayol…

Interview à lire ci-dessous:

Est-ce que les excellents résultats du RCT, sont importants pour la ville de Toulon ?

C’est une très bonne chose en termes d’images, de retombées positives. Le RCT est le premier ambassadeur de la ville. Aujourd’hui, Toulon est une grande métropole régionale connue dans l’Europe entière. Le titre de champion d’Europe, acquis l’an passé, avait été très important pour la renommée européenne de la ville. Toulon, c’est une terre de rugby avec un terreau et des valeurs particulières, qui plaisent.

Les retours sont-ils quantifiables ?

C’est difficile d’analyser les retombées touristiques des bons parcours du RCT ces dernières saisons. Toulon et le Var sont déjà de grosses destinations de villégiature. En revanche, aujourd’hui, le stade Mayol est, lui, connu dans le monde entier. Mayol c’est une enceinte qui existe depuis plus de cent ans. C’est le coeur de la ville. Il n’y a que deux enceintes comme cela en Europe. Mayol et le Millennium de Cardiff.

On vous sent très attaché à ce stade ?

Il fait partie de mon histoire personnelle. Mayol c’est des souvenirs d’enfant, d’adolescent ou de jeune adulte quand j’étais au service du RCT. Mais c’est vrai pour tous les Toulonnais. Mayol c’est un monument historique. C’est l’âme du RCT. Tenez, pas une star recrutée
par Toulon n’y est restée insensible. Demandez à Jonny Wilkinson, Bakkies Botha, Tana Umaga, Victor Matfield ou encore George Gregan. Tous en gardent un souvenir très marquant. Et puis Mayol, c’est l’endroit où le peuple toulonnais, varois a pris l’habitude de se rassembler de communiquer.

Un stade qui va évoluer très prochainement ?

Mais cela fait déjà plus de sept ans que la ville investit chaque année pour l’améliorer. Hier, Mayol c’était 12 000 places, aujourd’hui c’est 15 400 places avec 40 loges. Cet été, l’éclairage va être changé pour passer à 1 400 lux, la pelouse aussi va être renouvelée. Dans deux ans, une fois que le projet de couverture du quart de virage qui se trouve au niveau du carrefour Bonaparte sera réalisé, ce sera un stade de 18 400 places avec cinq loges supplémentaires. Le défi sera alors de le remplir à chaque match ! Mayol doit rester au centre de la vie des Toulonnais et du RCT.

Quels supporters du RCT êtes-vous ?

Mes confrères, les élus d’autres villes, me targuent, à juste titre, d’être atypique. Le week-end quand je suis à Mayol, ou à Lille la semaine passée ou ce week-end à Cardiff, je suis d’abord et avant tout un supporter toulonnais. Je ne me suis jamais servi et ne le ferai jamais du RCT, ni de Mayol pour faire de la politique. Elle doit rester aux portes du stade ! Après, je souffre dans les moments de défaite et suis le plus heureux des hommes quand le RCT gagne. Il n’y a que le sport, que le rugby pour nous permettre de vivre ce genre d’instant. Depuis 1978, grâce à André Herrero, ma vie est intimement liée au RCT.

Que pensez-vous de la saison en cours ?

Elle est superbe et peut tutoyer le sublime. Six finales en trois ans, il faut féliciter le travail réalisé par Bernard Laporte, le groupe de joueurs et Mourad Boudjellal. Après, pour parler de cette année, je dirai que nous avons une formation solide sur les bases. Et quand les fondations sont bien ancrées, vous pouvez réaliser de grandes choses. Je sais que certains puristes de ce sport pensent peut-être, à juste titre, que l’équipe ne joue pas à son plein potentiel, je trouve cela très sévère. Et puis, en phases finales, l’équipe qui a raison, c’est celle qui gagne. La nous avons un très bon paquet d’avants, un buteur d’exception et quelques attaquants racés. On peut faire quelque chose de très grand.

Toulon est souvent pointé du doigt pour toucher beaucoup de subventions publiques…

(Il coupe) Oui, nous les aidons mais c’est un choix que j’assume sans aucun complexe. Le RCT nous le rend bien. Je trouve que la ville de Toulon a trouvé le bon équilibre entre sport d’élite et sport de masse. Nous avons inauguré, il y a peu, le stade Léo-Lagrange, qui est une enceinte à destination scolaire qui est peut-être la plus belle de la région et qui accueille chaque année 200 000 de nos enfants. Le RCT, est l’un des clubs phares du rugby français, il permet à Toulon de rayonner comme notre opéra. Le président Boudjellal a monté une économie florissante pour le club avec un bon compromis entre argent public et recettes privés.

Publicité

7 Commentaires

  1. tomrct 27 mai 2014 at 17h- Répondre

    Il parle de la fermeture du 1/4 de virage mais j’espère qu’il n’a pas oublié que le projet présenté comprenait également une reconstruction de Delangre pour atteindre entre 20 000 et 25 000 places!

  2. dk_snake 27 mai 2014 at 17h- Répondre

    J’avoue que le complexe Leo Lagrange est magnifique!
    Les vestiaires sont magnifiques, terrain en synthétique…

    Par contre l’architecte a fumé pour les toilettes! 1 seul!!! (pour les joueurs).

    Sinon, on sait que le RCT et la ville de Toulon sont liés, et que chacun y gagne.

  3. brubru 27 mai 2014 at 18h- Répondre

    Moi aussi je pensé que Mayol allait atteindre 20000 ,22000 places ma fois

    • farci83 27 mai 2014 at 18h- Répondre

      oui mais ca c’était avant les élections

      • San Nari 27 mai 2014 at 23h- Répondre

        Pas du tout, il a toujours été dit que ça se ferait en plusieurs années, par tranches successives.

  4. Hervé 28 mai 2014 at 09h- Répondre

    Grand Monsieur, toujours là pour supporter le RCT :yes: