Ils étaient nombreux, les supporters Toulonnais, à penser que leurs joueurs allaient se racheter suite à l’indigne défaite concédée sur la pelouse du SU Agen, le samedi 4 novembre dernier. Malheureusement, au lieu de se racheter, les Varois ont coulé à pic.

Dans son édition du jour, le quotidien Var-matin est revenu sur cette prestation encore très mitigée proposée par les Toulonnais. Extrait:

« Se pincer pour y croire. Hier encore, et alors qu’on attendait une vraie révolte après le couac agenais, les avants varois ont subi la loi de leurs adversaires. Et malgré quelques décisions contestables de M. Charabas, la victoire des Franciliens ne souffre d’aucune contestation. Car après deux essais toulonnais très opportunistes en première période, il a fallu se pincer à la 52″ pour croire que le RCT menait bien 4 essais à 1, alors qu’il ne faisait globalement que subir. La faute à des trois-quarts toulonnais effectivement redoutables. Mais ils ne parviendront pas, c’est une évidence, à masquer plus longtemps les insuffisances de leurs avants. Non pas en conquête directe, où ils ont encore partagé les ballons, mais dans l’agressivité et la capacité à prendre la ligne d’avantage. Forcément déçu à l’issue du match, Fabrice Landreau se refusait à les accabler, préférant mettre en avant leur bonne volonté. Mais ce constat n’est pas plus réjouissant car il met en lumière leurs limites actuelles. Sans Vermeulen, Taofifenua et même Guirado, le RCT semble devenu impuissant. Espérons que ce n’est que circonstanciel… »