Dans une émission diffusée sur Rugbyrama, l’ancien troisième ligne du XV de France, Imanol Harinordoquy s’est confié au sujet de la période délicate traversée par le Stade-Toulousain qui va devoir se battre jusqu’à la dernière journée pour verrouiller sa place dans le top 6.

Selon Imanol Harinordoquy, il est impossible de ne pas voir Toulouse se qualifier pour les phases finales.

Il rappelle que Toulouse, c’est en quelque sorte l’équipe de France qui a effectué le Grand Chelem lors du dernier Tournoi des Six-Nations.

Dans la foulée, l’ancien joueur du Biarritz Olympique explique que même avec une équipe remaniée alignée contre Toulon, sans un exploit de Gabin Villière, Toulouse se serait imposé au Stade Vélodrome de Marseille. Extrait:

« C’est impossible de ne pas voir Toulouse en phase finale. De par déjà la stature de ce club, de par son parcours dernièrement, de par les joueurs qui composent cette équipe. On a l’équipe de France à Toulouse. C’est un raccourci rapide mais vrai. On voit mal comment une équipe qui a réalisé le Grand Chelem ne jouerait pas les phases finales du championnat. Maintenant, il y a pas mal de bobos, ça siffle pas mal. J’ai parlé avec les joueurs. On leur a un peu tiré sur la corde donc il y a des petits bobos. Des bobos qui ne permettent pas à Toulouse d’avoir son effectif au complet et ils doivent composer.

On l’a vu à Toulon, ils ont composé. Mais j’aurais bien aimé l’avoir moi, l’équipe de Toulouse qui jouait contre Toulon car sans un exploit de Villière, Toulouse gagnait, même avec une composition très handicapée. Ils sont assez impressionnants et il y a des jeunes joueurs qui pointent le bout de leur nez comme Meafou qui a fait une prestation dantesque contre Toulon. 

Je pense que les Toulousains vont se nourrir de cette situation et du fait que tout le monde commence un peu à dire qu’ils ne seront pas en phase finale. On connait Ugo Mola, il est capable de faire réagir son groupe. Je vois mal Toulouse ne pas se qualifier.

C’est toujours difficile d’assumer ce statut de champion, d’une équipe qui joue très bien au rugby et qui tape fort. Ils ont cette capacité a pouvoir accélérer à n’importe quel moment du match. Quand on joue les équipes qui comptent comme La Rochelle, une équipe qui tape fort, qui fait mal, et qu’on a moins cette capacité à gagner les petits mètres qui comptent, ça devient plus compliqué pour le Stade-Toulousain. Le Stade-Toulousain fait moins peur cette saison car ils perdent parfois la guerre des rucks et ils ont du déchet dans le jeu avec des passes ratées. Des erreurs qu’il n’avaient pas l’habitude de faire. Ils font moins peur donc certaines équipes se disent qu’ils peuvent battre Toulouse. »