INSOLITE – Découvrez le futur métier du talonneur Clément Maynadier !

INSOLITE – Découvrez le futur métier du talonneur Clément Maynadier !

Le samedi 8 juin 2024 à 11:04 par David Demri

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Le talonneur de l’Union Bordeaux-Bègles, Clément Maynadier prendra sa retraite dans quelques semaines, dès la fin de la saison actuelle.

Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a évoqué un moment bizarre. Extrait:

C’est bizarre de se dire que l’on vit ses derniers moments de rugbyman. Mais, c’est la fin sans être la fin car nous avons encore au moins un match à jouer après. Mais effectivement, on se rapproche de la fin. C’est dur de se dire que je vais arrêter alors que nous avons une fin de saison palpitante à jouer. Après égaler le record de 230 matchs avec l’UBB, c’est une fierté. Ça montre l’appartenance à un club et l’abnégation que j’ai pu mettre pour pouvoir porter ce maillot le plus de fois possible.

Il explique sa décision d’arrêter le rugby. Extrait:

Je m’étais fixé comme objectif de jouer jusqu’en juin 2024. Je savais que je n’irais pas plus loin. Le but était donc de profiter pleinement de cette dernière saison, de chaque instant. C’est ce que je me suis appliqué à faire depuis la reprise mi-juillet. J’ai voulu profiter de chaque moment, même si ce n’est pas très rigolo quand tu fais des lignes lors de la préparation. Mais j’ai voulu profiter, notamment de chaque vestiaire où je suis allé pour profiter de cette dernière.

Son avenir ? Faire des huîtres. Extrait:

Je ne me suis jamais posé la question de faire une saison de plus. Je ne voulais pas aller plus loin. Physiquement et mentalement, je savais que j’avais encore cette saison mais que je ne pourrais pas aller plus loin. J’ai toujours anticipé la suite puisque j’ai toujours travaillé à côté du rugby, tout d’abord chez Safran pendant sept ans, puis dans une société de promotion immobilière pendant trois ans. Et puis à côté de ça, j’avais commencé à aller faire des huîtres avec un ami sur le Bassin. Ça m’a plu et par passion j’ai tout lâché et je vais aller à fond dans ce métier là pour devenir ostréiculteur.

Ce n’est pas un métier facile, mais je n’ai pas eu une carrière facile non plus. Je crois que c’est la continuité (rires). Ça me correspond. C’est un travail laborieux mais à la fin tu es fier de ce que tu as produit. Ça me va bien.

Il va donc rester en Gironde. Extrait:

Ça fait onze que je suis à Bordeaux et ça fait dix ans que je vais sur le Bassin faire des huîtres. J’aime Albi et le Tarn. J’aime rentrer chez moi, j’aime aller à la ferme de mes grands-parents mais ma vie est sur Bordeaux pour l’instant. Certainement, que je reviendrais un jour dans le Tarn, soit pour le plaisir ou soit pour vendre des huîtres, mais pour l’instant, je me vois rester en Gironde. Mes enfants sont nés là. Ma famille est bien implantée là.

Il ne compte pas forcément rester dans le monde du rugby. Extrait:

Je m’étais jamais dit que je resterais dans le monde du rugby. Je savais que j’allais faire autre chose. Garder un pied dans le rugby ne me paraissait pas important. J’y reviendrais peut-être un jour par passion et par manque. Mais, je voulais couper au début même si les gens savent que s’ils m’appellent pour faire une séance de mêlée ou de touche, je saurais me rendre disponible car j’aime discuter de ces secteurs là et j’aime transmettre. Ce sont des choses que j’apprécie. J’irais peut-être aussi faire des tours dans les clubs pour voir les différents management car c’est aussi quelque chose qui me plaît. Mais je voulais sortir de la lessiveuse, car que tu sois joueur ou entraîneur, tu es dans une belle machine à laver et après on te passe à l’essorage. J’avais besoin de couper.

Son souhait était de devenir président de Provale, mais l’affaire est tombée à l’eau. Extrait:

C’était effectivement le seul pied que je voulais garder dans le rugby pour lui rendre ce qu’il m’avait donné. Je crois que le syndicat est très important pour tous les anciens. Malik Hamadache m’a appelé pour que je vienne l’aider. Je crois que le plus important n’est pas de savoir qui est le président. Ce n’est pas important que ce soit Malik Hamadache ou Clément Maynadier. Le plus important, c’est l’institution. Il faut que Provale soit là pour les joueurs et que ça redevienne une voix forte. Être président ne m’a jamais intéressé. Ce qui m’intéresse, c’est l’évolution de Provale. Le syndicat doit évoluer. Malik en est conscient. Nous en avons discuté et il sait qu’il peut compter sur mon soutien s’il en a besoin. Mais des choses doivent changer à l’intérieur de Provale avant pour que j’aille l’aider.

Pour conclure, il indique s’être très bien entendu avec Yannick Bru, dès son arrivée. Extrait:

J’ai beaucoup discuté avec Yannick. Je voulais jouer et donc être performant pour l’équipe mais avoir aussi un rôle de transmission auprès des trois jeunes qui sont à mon poste. Je crois que ça s’est super bien passé. En tout cas, je me suis régalé pendant toute cette saison. J’ai accompli tout ce que je voulais sur le plan individuel. Maintenant, il reste le Graal. On va essayer de faire ce qu’il faut. Le but est de franchir une marche de plus avec ce club avant de le quitter.

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