Le bilan sportif de cette tournée estivale du XV de France en Nouvelle-Zélande est clairement mauvais: trois défaites en trois rencontres, dont deux claques.

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le sélectionneur Jacques Brunel a néanmoins évoqué certains aspects positifs, dont notamment la première ligne qui a su répondre présente. Il affirme également avoir apprécié la paire de centre Fofana – Lamerat. Extrait:

« Il y a des satisfactions. La première ligne qui a commencé les trois rencontres a apporté des satisfactions sur les trois matchs. Bernard Le Roux a été très très actif, très présent. Je crois qu’il a marqué les esprits, même chez les Blacks. J’ai bien aimé les entrées des deux centres (Fofana et Lamerat) lors du troisième match, notamment pendant le temps où nous avions eu la possession du ballon. C’était intéressant dans l’animation, dans la prise d’initiatives alors que ce sont des garçons qui n’avaient pas joué depuis six semaines. Ils ont montré des ressources intéressantes. Il y a des satisfactions à retirer de ces rencontres. Il va falloir faire le bilan de ces huit matchs, de ces deux périodes différentes, le tournoi et la tournée. Qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché et ceux qui ont été les meilleurs d’après nous. Il va falloir faire ce bilan. Puis, on se retrouvera en août pour un premier stage avant d’attaquer la session de novembre. Et c’est à ce moment-là que l’on verra sans doute les leçons que nous avons tirées de ces huit matchs. »

En revanche, il pointe du doigt les secteurs qui n’ont pas fonctionné comme la touche par exemple. Extrait:

« On va faire le bilan pour resserrer le groupe autour des meilleurs. On va se rendre compte surtout que sur cette tournée, des secteurs n’ont pas du tout fonctionné, comme la touche. Nous avons été déficients sur les trois matchs. Au niveau international, nous ne pouvons pas être déficients de la sorte. Notre défense n’a pas eu la constance ni la régularité qu’elle a eue pendant le Tournoi. Elle a été en difficulté. Il va falloir trouver des solutions. Donc bien sûr au niveau des chantiers, il y a la partie qui concerne les joueurs, mais il y a aussi des progrès techniques à faire. Il va falloir que l’on se pose les bonnes questions. Pourquoi sur les trois matchs nous n’avons pas su trouver de solutions en touche ? Sur le dernier match, on perd trois ballons sur dix mais les sept autres sont injouables… Enfin, cinq sont injouables. On ne peut pas du tout lancer le jeu dans les conditions que l’on avait prévues. On se retrouve diminué. Quand on perd le ballon ou qu’on lance le jeu dans des mauvaises conditions, on donne des armes à nos adversaires et les All Blacks n’en ont pas besoin. »