Un ancien entraîneur du Top 14 sidéré par les décisions arbitrales de la tournée des Bleus

Un ancien entraîneur du Top 14 sidéré par les décisions arbitrales de la tournée des Bleus

Le lundi 25 juin 2018 à 9:47 par David Demri

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Le XV de France n’a pas fait le poids lors de cette tournée estivale en Nouvelle-Zélande. Les All-Blacks se sont imposés à trois reprises sans véritablement forcer.

En revanche, la tournée a été marquée par des décisions arbitrales qui ont fait polémique. On pense notamment au carton rouge attribué à Benjamin Fall, au coup d’épaule du pilier Néo-Zélandais sur Rémy Grosso qui n’a pas été sanctionné, ou encore à l’essai de Damian McKenzie validé malgré une gêne de l’arbitre sur la défense de Baptiste Serin.

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, Greg Cooper, l’ancien entraîneur des arrières du Stade-Français Paris a expliqué avoir été sidéré par les décisions arbitrales.

Selon lui, il est intolérable qu’un carton rouge ait été adressé à Benjamin Fall après arbitrage vidéo. Extrait:

« Il y a des choses que je trouve incroyables. Prenez le carton rouge de Benjamin Fall : clairement, il fixe le ballon, il est pleinement focalisé sur son duel aérien et il est bousculé dans sa prise d’élan. Qu’on puisse mal juger l’action, à vitesse réelle, je le comprends. L’arbitrage est un métier difficile, où il faut juger en même temps une grande somme d’événements, tous très rapides. Mais qu’on décide d’un carton rouge après arbitrage vidéo, ça me sidère. C’est une décision purement folle. Quand on dispose de temps et d’outils comme la vidéo, on ne peut plus commettre de telles erreurs. C’est un problème sérieux, qu’il faudra absolument résoudre avant la prochaine Coupe du monde au Japon. »

Questionné au sujet de l’essai de Damian McKenzie lors du dernier test-match, Greg Cooper ne comprend pas comment cet essai à pu être validé. Extrait:

« Sur cette action, au départ, la mêlée française est sous pression. Son orientation n’est pas bonne, elle coupe toute possibilité d’intervention de la troisième ligne. Cela crée une situation tellement favorable pour les All Blacks que, même si l’arbitre n’avait pas commis cette obstruction sur le demi de mêlée français, ils auraient sûrement marqué. Pourtant, l’arbitre gène clairement Baptiste Serin sur cette action. C’est incontestable. L’essai aurait donc dû être refusé. Pour moi, il n’y a aucun doute là-dessus. Cela pèse, c’est incontestable. Les All Blacks sont très forts pour imposer leur emprise sur le match, en imposant leur rythme dès que l’adversaire baisse de pied. Après cet essai, on voit que les Bleus prennent un coup sur la tête. Le momentum, la gestion du rythme, bascule alors en faveur des Néo-Zélandais. Ce n’est pas décisif. Les Français étaient trop faibles en défense et les All Blacks auraient fini par dominer le match. Mais cela compte. »

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1 Commentaire

  1. jj83 25 juin 2018 at 14h- Répondre

    L’arbitrage video c’est un outil formidable mais c’est une personne qui regarde la video qui décide , cette personne doit être par définition honnête , or comme quand il y a un en-avant et que les arbitres le voient mais ne sifflent pas comment faire ? A près il faut aussi expliquer à Serin qu’il peut lever les bras avec Bordeaux et qu’il aura gain de cause mais pas avec l’équipe de France