Le polyvalent trois-quarts du Rugby Club Toulonnais, James O’Connor s’est confié dans les colonnes de Var-matin à l’approche du match Européen contre les Scarlets, programmé dimanche après-midi au Pays de Galles.

Dans un premier temps, le joueur Australien du RCT affirme s’attendre vraiment à un match retour compliqué contre les Scarlets. Extrait:

« C’est une équipe très dure à jouer, sans cesse portée vers l’attaque. On aurait dû les tuer à Mayol. On ne l’a pas fait, du coup ça s’annonce très dur. Il va falloir être encore meilleur, prendre la ligne d’avantage, les dominer physiquement et marquer. Et si on tient une nouvelle victoire, on pourra alors viser les cinq points. »

Régulièrement victime de pépins physiques et de problèmes de santé ces derniers mois, James O’Connor enchaîne enfin les rencontres depuis trois semaines. Il se sent enfin monter en puissance. Son souhait est désormais de pratiquer son meilleur jeu possible avec le RCT. Extrait:

« Je viens d’enchaîner trois matches et plus on joue, mieux on se sent. Aujourd’hui, je ne suis plus si jeune et je pense qu’on joue son meilleur rugby entre 26 et 30 ans. Je veux être meilleur que ce que j’ai pu être. Je m’entraîne beaucoup plus et mieux qu’avant. Les blessures m’ont parfois freiné mais j’ai changé ma façon d’aborder les choses. Pour exemple, pendant la semaine de coupure, je suis rentré en Australie mais j’ai travaillé, sans ballon, tous les jours, notamment mes courses avec les sprinters du Commonwealth. J’ai compris qu’il fallait travailler dur pour faire la différence. »

James O’Connor explique être encore dégoûté de ne pas avoir pu jouer la dernière finale du Top 14 contre le Racing 92, à Barcelone. Extrait:

« J’ai vraiment été frustré de ne pas jouer ce match alors que je revenais bien. C’était vraiment trop dur. Je veux jouer une autre finale cette année. »

Pour tenter d’exceller avec Toulon, James O’Connor consulte désormais un psychologue une fois par semaine afin de travailler notamment sa visualisation et sa respiration. Extrait:

« Cela se fait beaucoup en Australie et en Nouvelle-Zélande, et Mike Ford voulait le généraliser au club. »

Pour conclure, ce-dernier semble apprécier les méthodes de travail de l’Anglais Mike Ford. Extrait:

« Quand tu fais un bon plaquage, il te félicite. C’est peut-être un détail, mais ça compte ! »