Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique de ce jour, le nouveau Toulonnais James O’Connor a évoqué son arrivée au sein du club Varois.

Questionné sur la ville, le talentueux Australien n’hésite pas une seconde. Il trouve la ville formidable et la région magnifique, avec une équipe de rugby regroupant les meilleurs joueurs du monde. Extrait:

« Toulon, c’est pas mal, quand même. Depuis que je suis arrivé, on m’a beaucoup parlé de la Plage (lieu privilégié des soirées entre joueurs du RCT). Mais je peux seulement vous en dire qu’ils font de superbes petits-déjeuners, puisque c’est là que j’y ai rencontré les entraîneurs, voilà deux semaines… Sérieusement, il y a tout pour se plaire ici. Le climat est parfait, la région magnifique, le club composé des meilleurs joueurs du monde… Que demander de plus ? En outre, la ville est très sociale, chacun a l’air de connaître tout le monde, se parle, se mélange. Cela me rappelle l’endroit où je suis né, sur la Gold Coast. La différence, c’est qu’il y a moins de vagues et qu’il est plus difficile de surfer. Je ne vais donc pas aller trop dans l’eau. »

Par ailleurs, le Wallaby avoue avoir visité le Stade Mayol. Il le trouve incroyable et ne manque pas de le faire savoir. Extrait:

« Je suis allé visiter le stade. Il est incroyable, en pleine ville ! Lorsque j’ai rencontré plusieurs de mes partenaires cet été avec le World XV qui a joué contre l’Afrique du Sud, tout le monde m’a parlé de l’ambiance au stade, à la descente du bus, que j’ai très hâte de vivre ces moments. J’ai vu toutes les phases finales de Toulon, de H Cup comme de Top 14. C’était un rouleau compresseur, très impressionnant. »

Concernant le temps, James O’Connor explique ne plus rien craindre après avoir passé tout un hiver à Londres, avec les London Irish. Extrait:

« Je viens de passer six mois à Londres, vous savez, alors désormais, tout ce que l’on peut proposer en matière de rugby d’hiver ne m’impressionne plus. Et puis, lorsque la victoire est au rendez-vous, les joueurs comme les supporters se moquent de la manière. Dans ces rencontres éliminatoires, l’essentiel c’est de gagner. Et Toulon a maîtrisé ces événements de manière impressionnante, avec un Jonny Wilkinson extraordinaire. »

Pour conclure, il explique ne pas avoir réellement de préférence concernant le poste où il évoluera. Sa volonté est de semer le trouble dans les défenses adverses. Extrait:

« Mon meilleur poste ? Moi-même je ne le sais pas ! sourit-il, en français dans le texte, qu’il apprend assidûment depuis six mois. Ce n’est pas vraiment question de numéro dans le dos. Je me définirais comme un joueur de deuxième ballon, qui s’épanouit surtout dans le désordre, une fois que la défense a été attaquée au préalable. J’aime lire les situations, m’adapter, improviser. Pour moi, c’est ça le rugby ! J’adore être utilisé dans différents rôles, à différents endroits du terrain. Dans une équipe, il faut un cadre de jeu pour que tout le monde se repère mais pour déstabiliser une défense, il faut parfois en sortir. »

Vivement le début du Top 14 !