L’ancien international Français et désormais consultant rugby pour Eurosport, Jean-Baptiste Lafond s’est confié via Rugbyrama au sujet de la nouvelle défaite de l’équipe de France contre l’Irlande.

Ce-dernier a poussé un gros coup de gueule et a tiré un triste mais réaliste constat des Bleus.

Il se marre des méthodes d’entraînement des Bleus et leur propose de travailler leurs réceptions de ballons hauts non pas avec des gants de boxe mais avec un doigt dans le c**. Extrait:

« Tristesse, absence, inquiétude et colère. Absence de combat, absence de technique, absence de punch, absence de jambes, absence de tonicité, absence de jus, absence de tout pendant 75 minutes. La lumière s’est éteinte sur ce stade. Dupont ce n’est pas la joie. Le petit a chargé. Bastareaud s’est battu comme un chien mais à part cela c’est le néant. J’avais dit que l’on ne prendrait pas 40 points et j’ai eu peur à un moment de mal vous conseiller. Quand je pense qu’on a voulu nous vendre cet événement comme une possibilité d’intégrer le podium… Je mets un gros coup de fusil et qu’on ne me dise pas que les anciens sont durs quand ils parlent de l’équipe de France. Je n’ai jamais vu une équipe de France si entourée de clémence et de gentillesse. Je me demande si Olivier Magne n’avait pas tort quand il disait que cette équipe ne gagnera rien. Quand je vois les mecs dans le vestiaire… Je les vois avec les écouteurs… Putain mais c’est un sport collectif, le rugby. Tu as ton mec à côté. Tu as besoin de lui parler. Tu as besoin de l’écouter. On a besoin de se sentir. Puis ce qui m’a gonflé, c’est toute cette préparation avant le match où on prépare les réceptions de coups de pieds. On réceptionne les ballons avec des gants de boxe et avec des œillères… et pourquoi pas avec un doigt dans le cul ? Déjà qu’on a du mal à rattraper le ballon avec les mains, là on met des gants de boxe ! Je n’ai jamais vu une équipe de France aussi dominée. 2% d’occupation de terrain en première mi-temps. Je me pose des questions sur la préparation mentale. Pourquoi ne pas dire la vérité, qu’on est nul, qu’on est mauvais ? Dire qu’on n’est pas loin… On est très très loin ! On est très très loin ! »