L’entraîneur des arrières de Montpellier, Jean-Baptiste Elissalde s’est confié via Midi Libre pour évoquer le titre de champion de France remporté par le MHR.

Dans un premier temps, ce-dernier explique comment l’équipe a redressé la barre pour passer de la 13ème place à champion de France. Extrait:

« Je me souviens que le 8 janvier dernier, quand on s’est remis sur le terrain avec Olivier Azam, avec Philippe Saint-André pour nous manager, il fallait avoir du tempérament. En dix-sept mois, passer de 13e à champion de France, c’est incroyable. Mais ils le méritent. Ils n’ont jamais rien lâché, on les a poussés dans leurs retranchements. C’était un peu restrictif dans le jeu au début. Puis au fur et à mesure, petite pierre après petite pierre… À la fin, ils faisaient même les vidéos tout seuls ! »

Il était certain que ses joueurs étaient capables de remporter le Bouclier. Extrait:

« Je les vois évoluer. Le fait aussi que les gens disent qu’on est une équipe qui ne fait que défendre, qu’on ne fait que taper dans le ballon… Alors, bien évidemment on est moins sexy que d’autres équipes, mais je savais qu’ils pouvaient le faire. »

Concernant la fin de carrière de Fulgence Ouedraogo dans les tribunes, il évoque un crève-coeur.

Cependant, il précise que d’autres équipes ont pris de telles décisions comme Toulouse avec Tekori et Castres avec Kockott. Extrait:

« Quel crève-cœur. Mais il n’y a pas que nous qui avons fait ce genre de choix. Max Médard n’a pas joué les phases finales, Tekori non plus, ni Kockott à Castres. C’est notre métier. On pense au groupe, les joueurs ne comprennent pas forcément mais lui a été exceptionnel, il a parlé aux mecs. C’est lui qui a fait la remise des maillots, il a été digne. Ce sont des moments forts. Je suis tellement content aussi que Guilhem Guirado finisse comme ça, que Benoît Paillaugue s’en aille comme ça. »

Pour conclure, Jean-Baptiste Elissalde indique être conscient que le MHR va désormais être très attendu. Extrait:

« On va être attendu bien évidemment. On sait qu’il y a une petite période de dépression, nos anciens qui vont partir qu’il faudra remplacer par d’autres leaders. Il y a une nouvelle histoire à écrire. »