Jean-Charles Orioli: « Certains se sont couchés que lundi matin ! »

Jean-Charles Orioli: « Certains se sont couchés que lundi matin ! »

6 mai 2015 - 10:05

2 Commentaires

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orioliInvité de l’Access365 ce lundi, Jean-Charles Orioli, talonneur de Toulon, est revenu sur le troisième sacré européen historique décroché par le RCT samedi. Et le joueur de 25 ans ne compte pas s’arrêter là.

Jean-Charles Orioli, pouvez-vous nous détailler la fête qui a suivi votre titre de champion d’Europe samedi ?
On a eu deux heures de retard à l’aéroport mais ce qui a paru incroyable, c’est que près de 300 personnes nous attendaient depuis des heures pour nous féliciter. C’était extraordinaire. Certains joueurs ont poursuivi toute la nuit. J’ai continué un peu mais pas tard… Jusqu’à midi (rires). Certains ont très fort et ne se sont couchés que ce matin (lundi). Ça (la fête) s’est bien passé à l’aéroport, à Londres. Puis, il y a eu le match de boxe (Mayweather-Pacquiao). On a continué tranquillement.

On a aussi découvert que Mourad Boudjellal était un fin danseur…
C’est vrai que ça motive. Quand on le voit danser, on est obligé de danser et de continuer de boire.

Des trois finales de Coupe d’Europe, avez-vous ressenti que l’une d’entres-elles était plus facile ?
Il y a eu trois finales compliquées mais la plus dure a été celle contre Clermont en 2013. On ne doit jamais gagner et on arrache la victoire. Celle-là a été très dure. On a failli vivre le scénario inverse samedi. Si Clermont marque à la dernière minute, ils remportent le titre.

Qu’est-ce qui fait que vous ne perdez plus ces matchs ?
C’est un tout. Je ne suis pas sûr qu’on mérite de perdre samedi. On a eu une bonne défense. Nigel Owens, l’arbitre, a été très bon des deux côtés. C’était un peu stressant à la fin mais on a tenu bon. Ils nous ont vite rendu le ballon au pied sur la dernière action.

Vous avez disputé six finales à seulement 25 ans. Vous rendez-vous compte de la page que vous êtes en train d’écrire ?
C’est incroyable de vivre ces moments avec ces joueurs qui sont fantastiques. On a préparé ce match toute la semaine avec la même tranquillité et sérénité qu’avant La Rochelle une semaine avant. Les mecs ne changent pas. On a joué un truc historique mais personne ne change ses habitudes.

L’apport des joueurs étrangers qui comptent de nombreux titres vous a-t-il aidés ?
C’est dans leur culture. Ils sont différents de nous dans l’approche des matchs.

« On a encore envie de gagner ce Top 14 »

Et quels sont les apports de Mourad Boudjellal, votre président, et Bernard Laporte, votre entraîneur, avant un match ?
Mourad a essayé de nous enlever un maximum de pression avec les médias. Il est très fort à ce jeu mais il n’intervient pas trop dans la vie du groupe. Dans ce domaine, Bernard arrive à transcender et à unir les gens par ses paroles et ses discours d’avant-match. On a vu plusieurs fois la vidéo. Il a expliqué comment le match pourrait se dérouler et il ne s’est pas trompé de beaucoup.

Avez-vous le sentiment qu’il s’est assagi ?
Je ne l’ai pas connu durant ces grandes heures. D’après certains, il s’est un peu calmé mais il engueule les mecs quand il faut et il sait récompenser le groupe quand il faut le faire.

Quel est le secret du RCT pour se remobiliser à chaque fois ?
Quand on vit ce qu’on a vécu après des titres, qui n’a pas envie de se remobiliser pour revivre ça ? Si toutes les semaines il fallait aller chercher un titre, on se remobiliserait toutes les semaines. C’est fabuleux de rentrer et de voir les gens qui nous attendent, le bonheur dans la ville, cette excitation avant les grands matchs. Sentir tout ça, c’est extraordinaire. On n’a pas le droit de passer à côté. On ne peut pas se lasser de gagner.

Vous êtes leader du Top 14 et toujours en lice pour conserver votre titre. Etes-vous prêt pour relever ce challenge ?
On a encore envie de gagner ce Top 14. Le Bouclier, c’est quelque chose de fabuleux. On va sans doute se qualifier et défendre encore nos chances. C’est là qu’il faut mettre les bouchées doubles. Il faut mettre un mois d’effort et on sera en vacances. Il faut tout donner et essayer d’aller chercher ce Bouclier une nouvelle fois.

Le but est-il d’assurer votre place parmi les deux premiers pour une qualification directe ?
Oui. Une fois qu’on est qualifié dans les deux premiers, on va pouvoir mettre au repos certains joueurs qui ont beaucoup joué et commencer à se préparer pour les phases finales. Avoir un week-end libre, c’est très important avant d’attaquer la dernière ligne droite. Il faut très vite se qualifier.

Source: rugby365.fr

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2 Commentaires

  1. Ludo83 6 mai 2015 at 10h- Répondre

    On sera tous derriere vous….PARCE QUE TOULON!!!!

  2. bison25 6 mai 2015 at 13h- Répondre

    Quand même , cela valait bien le coup en tout cas :yes: :rotfl: