Dans une vidéo réalisée par la Société Générale, l’ancien ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Jonny Wilkinson revient sur les cinq merveilleuses saisons qu’il a passé au sein du RCT.

Interview vidéo ci-dessous:

Retranscription des propos ci-dessous:

« J’ai passé cinq ans merveilleux. La fin de la saison était encore plus intéressante car on était dans la même situation qu’en 2013 où on avait perdu le dernier match face à Castres. En 2013, j’avais beaucoup réfléchi par rapport à la fin de ma carrière. Est-ce que j’avais l’énergie nécessaire en moi pour continuer et rajouter quelque chose à cette équipe ? Après avoir perdu la dernière finale, je me demandais si c’était une bonne décision car pour faire mieux que cela, il fallait gagner les deux titres et c’était presque impossible. On était déjà très chanceux d’être ici. En fin de saison, j’ai vu l’énergie qui montait derrière nous. Je sentais une force et une énergie qui nous poussait vers quelque chose de très spéciale. Avec chaque match, je sentais que l’équipe devenait de plus en plus forte. Je ne voulais pas le faire, mais je me permettait juste un peu de rêver de deux victoires. Contre les Saracens, on a gagné le match et pour la première fois j’ai vu l’opportunité. Les joueurs fêtaient la victoire Européenne pour la deuxième fois mais j’ai vu qu’ils réservaient un peu d’énergie. J’ai vu dans les yeux de tout le monde que le boulot n’était pas terminé et ça c’est très spécial. Et ensuite contre Castres, c’était presque écrit. Entendre God save the Queen au Stade de France, c’est bizarre, c’est spécial. A Toulon, j’ai parfois eu honte car j’ai reçu un soutien qui n’était pas toujours acceptable parce que c’était trop. J’ai eu beaucoup de blessures mais j’ai eu la chance de revenir à chaque fois. Je suis bien payé pour quelque chose que j’adore faire et en plus j’habite et je travaille à Toulon, une des meilleures régions que je n’ai jamais vu. C’était important pour moi de passer du temps avec les supporters après les matches. Ce n’est rien par rapport à ce qu’ils donnent eux. Et spécialement pour les supporters qui voyageaient à Paris, à Clermont… Entendre God save the Queen, c’était l’un des plus grands moments. »