Lors d’une vidéo réalisée par la Société Générale, l’ancien ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Jonny Wilkinson a évoqué sa vie en France durant ses cinq saisons passées au RCT.

Ainsi, il explique son ressenti par rapport à la vie du quotidien, la langue française et compare l’accent du sud et l’accent du nord.

Vidéo à visionner ci-dessous:

Retranscriptions des propos ci-dessous:

« C’est magnifique de partager la vie française et d’être français. De jouer au rugby c’est aussi incroyable. Au début, je venais ici pour jouer au rugby. Mais à la fin, je voulais profiter et devenir français. C’était un grand choc lorsque j’ai entendu parler les gens ici. C’est un peu comme si quelqu’un appuyait sur le bouton d’accélération. Mais c’était une bonne façon d’apprendre le français, notamment si on voulait comprendre tout ce que disait Bernard Laporte. Il parle avec une vraie passion, une énergie et le désir. Il parle vite, donc si on arrive à bien comprendre tout ce qu’il dit, alors après tout le reste est facile. A Toulon, on ne dit pas « viens » mais « viaiing » (avec l’accent du sud), ni « bien » mais « biaiiing ». La première chose que j’ai fait ici à Toulon, j’ai demandé à mon professeur de Français ce qu’était une bonne expression et il m’a répondu « on craint degun » car c’est unique et que c’était une bonne façon de commencer. Ici, ils aiment bien le contact, le physique et il y a encore des expressions plus difficiles à comprendre. Ma femme me disait toujours lorsqu’on était à Paris qu’elle comprenait plus facilement les gens du nord que du sud. Les expressions, les mots, l’accent, l’énergie, ça se mélange très bien avec le rugby. C’est une chose entière. Le fait que les gens parlent vite, ça représente pour moi la passion et l’énergie pour le rugby et le désire de gagner et de tout donner pour le rugby. »