L’ailier du Racing 92, Juan Imhoff s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe à l’approche du match contre le Rugby Club Toulonnais.

Et ce-dernier l’affirme : il ne va pas bien du tout.

Pourquoi ce gros coup de blues de la part de l’ailier Argentin ? Car le Racing n’a pas réussi à décrocher sa place pour la finale Européenne.

Et c’est en voyant le Stade Rochelais soulever le trophée Européen que le Francilien a ressenti ce fort coup de blues.

Et pour cause, Juan Imhoff en a marre de voir le Racing 92 se manquer dans la dernière ligne droite de cette compétition.

S’il est très heureux pour ses amis du Stade Rochelais, il ne manque pas d’exprimer sa déception de voir le Racing 92 échouer chaque année si proche du trophée. Extrait:

« Je vous dis que ça va mais ce n’est pas vrai. Ça ne va pas du tout en fait. J’ai regardé la finale de Coupe d’Europe et j’ai passé un sale week-end. J’étais en colère, je suis d’ailleurs encore « chaud » maintenant. Ça m’a fait mal parce qu’avant que le match commence, je me suis dit qu’on aurait dû être là-bas, pas sur un canapé à la maison. Une partie de moi est contente pour les copains que j’ai au Stade Rochelais mais ce serait malhonnête de ne pas dire que ça m’a foutu les boules.

Attention, la victoire est méritée pour La Rochelle. Quand je vois Brice Dulin avec la Coupe d’Europe, ça me touche le coeur parce que c’est mon frère et que je l’aime beaucoup. Mais comme dans une famille, il y a aussi de la jalousie. Pareil pour mon copain Joel Sclavi qui a gagné la Coupe d’Europe à sa première tentative. Et quand je vois Ronan O’Gara et Donnacha Ryan qui étaient ici avec nous…

C’est juste que ça fait douze ans que je suis là, que je suis venu pour gagner des titres et ça commence à être frustrant. Nos trois finales de Coupe d’Europe, c’est pas rien. Faut y arriver quoi ! Et en même temps, c’est zéro. Je comprends que certains de nos supporters soient déçus qu’on ait gagné qu’une fois alors qu’on a toujours eu de grandes équipes avec de gros effectifs. Nous aussi, on est frustrés. Je veux qu’on aille chaque fois en phases finales et qu’on aille plus souvent au bout. Je suis comme ça.

Quand le Racing m’a prévenu cette saison qu’il ne voulait pas me garder, j’ai dit que j’allais me battre pour les faire changer d’avis. Et quand ils m’ont donné un nouveau contrat, ma femme m’a dit : « Super, tu vas pouvoir enfin faire tomber la pression ! » Je lui ai répondu : « Au contraire ! Je viens de dire que je donnerai ma vie pour ce club. C’est écrit dans les journaux. Il faut que je sois à la hauteur. »»