Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Julien Ory s’est confié via Rugbyrama pour évoquer son aventure avec le groupe professionnel du RCT.

Ce-dernier explique avoir pris beaucoup de maturité ces derniers mois étant donné qu’il peut désormais enchaîner les rencontres avec le Rugby Club Toulonnais.

S’il ne s’attendait pas forcément à jouer autant, il explique que son objectif restait d’enchaîner les matches avec le RCT. Extrait:

« J’ai pris beaucoup de maturité. Enchaîner les matchs, être sur quasi toutes les feuilles, même si parfois je n’entre que cinq minutes, me permet de sentir que le staff me fait confiance. Ça fait maintenant deux ans que je suis dans le circuit pro, je comprends un peu mieux le fonctionnement, et je prends de l’assurance. Est-ce que je m’attendais à jouer autant ? C’était en tout cas mon objectif. Maintenant je suis conscient du privilège que cela représente d’évoluer aux côtés de mecs comme Sergio, Facu, Charles… C’est un bonheur pour moi. »

Concernant son gabarit assez atypique pour un troisième ligne,  Julien Ory concède ne pas être très grands par rapport aux autres troisième ligne que l’on rencontre en Top 14. Extrait:

« C’est vrai que ça fait de moi un troisième ligne profil particulier : je ne suis pas longiligne, encore moins immense et je suis moins utile que certains en touche (sourire). Il n’empêche que, comme ça peut être le cas d’un mec comme Daku, on va parfois chercher à m’utiliser davantage dans la ligne, au soutien des trois-quarts. J’ai cette carte d’avant mobile, dynamique et je pense que c’est quelque chose que Patrice apprécie. »

Pour conclure, le joueur Toulonnais indique qu’il pourrait parfois évoluer au poste de trois-quarts centre si le staff en ressentait le besoin. Extrait:

« Oui oui, ça ne me dérangerait pas. Il m’est d’ailleurs arrivé de m’entraîner avec les trois-quarts, alors s’il faut donner un coup de main… D’ailleurs, en début de saison contre La Rochelle j’étais remplaçant troisième ligne, et Patrice m’a demandé de me préparer pour éventuellement entrer au centre car il y avait des blessés. Donc c’est une chose à laquelle je me prépare, même si je demeure un vrai troisième ligne (sourire). »