La décision radicale du rugby à XIII pour les personnes transgenres !

La décision radicale du rugby à XIII pour les personnes transgenres !

21 juin 2022 - 12:09

19 Commentaires

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Les transgenres ne pourront pas participer aux matches internationaux féminins de rugby à XIII tant que n’aura pas été établie une « politique d’inclusion complète », a annoncé mardi l’International Rugby League (IRL), l’organe mondial de la discipline.

Cette annonce intervient deux jours après celle de la Fédération internationale de natation qui a décidé de mettre en place une « catégorie ouverte » pour permettre aux athlètes transgenres de concourir séparément.

Les autorités de l’IRL ont dit avoir besoin de consultations et de recherches supplémentaires pour finaliser une nouvelle politique pour 2023, invoquant un « risque juridique, pour la réputation et le bien-être » du jeu et des joueurs.

En attendant, « les joueuses passées de sexe masculin à féminin (transsexuelles) ne peuvent pas participer aux matchs internationaux de rugby féminin », a déclaré l’IRL dans un communiqué.

Les instances sportives internationales sont en pleine réflexion pour mettre en place des mesures réglementaires à ce sujet, le Comité international olympique ayant annoncé l’an dernier qu’il laissait chaque sport déterminer comment les athlètes pourraient avoir un « avantage disproportionné ».

Ce sujet suscite une polémique entre ceux qui défendent le droit des athlètes transgenres à concourir librement en tant que femmes et ceux qui estiment qu’ils bénéficient d’un avantage physiologique injuste.

L’annonce de l’IRL signifie que les transgenres ne pourront pas participer en novembre à la Coupe monde de rugby féminin qui aura lieu en Angleterre.

« L’IRL réaffirme sa conviction que le rugby à XIII est un jeu pour tous et que tout le monde peut pratiquer notre sport », a-t-elle déclaré.

Elle a estimé qu’il lui incombe de trouver un juste équilibre entre le droit de chaque joueur à participer et le risque perçu par les autres joueurs, ainsi que « de veiller à ce que chacun bénéficie d’une écoute équitable ».

L’instance dirigeante a affirmé travailler avec les huit pays qualifiés pour la prochaine Coupe du monde de rugby à XIII féminin pour une « future politique d’inclusion des femmes transgenres en 2023 », en tenant compte des « caractéristiques uniques » de ce sport.

Dimanche, la Fédération internationale de natation (Fina) avait décidé que les athlètes nés hommes et devenus femmes ne pourraient concourir dans les catégories féminines, ou établir des records mondiaux féminins, que si elles sont devenues femmes avant la puberté.

Selon son comité médical, les hommes qui devenaient des femmes conservaient des avantages, notamment des « poumons et des cœurs plus grands, des os plus longs, des pieds et des mains plus grands », qui ne sont pas perdus « avec la suppression des hormones ».

Lundi, Caroline Layt, ancienne joueuse de rugby transgenre de Nouvelle-Galles du Sud, avait réagi avec colère à la décision de la Fina, tweetant qu’elle était « discriminatoire à l’égard d’un groupe minoritaire dont les droits sont déjà dans le caniveau ».

Le président de la Fédération internationale d’athlétisme Sebastian Coe a de son côté laissé entendre que sa discipline pourrait suivre la position de la Fina en adoptant une politique plus stricte à l’égard des athlètes transgenres participant à des épreuves féminines.

« Ma responsabilité est de protéger l’intégrité du sport féminin », a déclaré Sebastian Coe, présent dimanche lors des championnats du monde de natation qui se déroulent actuellement à Budapest.

« Si nous devons ajuster les protocoles à l’avenir, nous le ferons », a-t-il ajouté, précisant que s’il était poussé à choisir entre « équité » et « inclusion », il se rangerait « toujours du côté de l’équité ».

Selon les règles de la Fédération internationale d’athlétisme, les femmes transgenres doivent présenter un taux de testostérone suffisamment bas pendant au moins douze mois avant une compétition.

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19 Commentaires

  1. Yeux de gobi 21 juin 2022 at 12h- Répondre

    Décision sensée de la part de l’IRL, mais qui ne va pas manquer d’être attaquée par les très influents lobbies LGBTQ++ et wokes en tout genre…

    Un des exemples de la déliquescence avancée du monde occidental où le mensonge est devenu vérité et le délire a remplacé le bon sens.

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    • Jojo83 21 juin 2022 at 15h- Répondre

      Woke : « Le mot est majoritairement utilisé par l’idéologie conservatrice et réactionnaire en politique, portée par la droite et l’extrême-droite, et surtout pour dénoncer les personnes concernées. »

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      • un_petit_pet_dans_la_mêlée 21 juin 2022 at 17h- Répondre

        @Jojo83
        « woke » est une idéologie à part entière, au meme titre que la « cancel culture ».

        Cette idéologie vient des mouvements afro-américains, elle existe depuis le debut du XXème siècle, son but est de dénoncer les inégalités raciales, et par extensions ( fin XXeme début XXIeme siècle) toutes les inégalités sexistes, de classes ou de genre !

        Le mouvement Black lives matter » s’en revendiquent de l’etre… »woke », du coup j’ai du mal à comprendre d’ou vient la définition que vous donnez de ce mot.

        « black lives matter » est-il un mouvement d’extreme-droite ?

        Ceci étant, ce terme n’a pas vraiment sa place dans un blog de rugby, mais étant intimement lié ( y’a pas de jeu de mot 🙂 ) avec les transgenres et autres causes LGBT, il est difficile de ne pas en parler un peu, à condition de ne pas écrire n’importe quoi, ou ce qui vous arrange !

        • Jojo83 22 juin 2022 at 07h- Répondre

          Oui, « woke » désigne un mouvement de lutte pour la prise en compte des minorités mais il est utilisé par certains (qui pour la plupart ne connaissent pas son origine) pour dénigrer cette lutte.
          Au même titre que « bobo » qui est le plus souvent utilisé comme une insulte alors qu’à l’origine il définissait les « bourgeois-bohème » des gens aisés qui avaient fait le choix de vivre en dehors d’un confort uniformisé.
          Ma définition vient d’un wiki…

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        • Larade 22 juin 2022 at 13h- Répondre

          Woke ???? C’est pas une poêle pour faire de la cuisine asiatique ????

  2. Eddy 21 juin 2022 at 13h- Répondre

    Le XIII c’est une chose, mais si la natation et l’athlétisme embraye le pas comme cela semble se dessiner, la c’est autre chose….
    Sport individuel et de performance athlétique….
    Équité contre inclusion…
    La sagesse va elle prévaloir?

    • Provence83 22 juin 2022 at 04h- Répondre

      je crois qu’en natation les transgenres seront autorisés dans les compéts féminine, de quoi fausser quelque peu les résultats, et dans 20 ans il y aura plus que des transgenres au haut niveau de natation

  3. un_petit_pet_dans_la_mêlée 21 juin 2022 at 14h- Répondre

    Oui, il faut des actions fortes, et vite, pour tous les sports!

    C’est comme de la tricherie, y’a qu’a regarder les performances de la nageuse américaine Lia Thomas, elle a fait une transition en 2020.
    C’est un hybride, une chimie de femme avec une biologie d’homme.
    C’est pas très équitable tout ça !

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  4. jeandenis 21 juin 2022 at 14h- Répondre

    Encore plus fort,

    Saviez vous que depuis peu un Radiologue qui doit faire une radio a un homme ,est obligé de lui demander si il n’est pas enceinte

    On vit une epoque formiidable ….

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  5. ??? 21 juin 2022 at 14h- Répondre

    homme , femme , transgenre etc… à chacun ses compétitions afin de ne pas fausser les choses et décourager adam et ève !!!!!!!!!!!!

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  6. Ovalie 21 juin 2022 at 15h- Répondre

    le sujet est épineux et complexe. et quelque soit les décisions il y aura forcement des personnes laissées.
    Soit on prend en compte l’état civil, la finalisation d’une transformation et le droit qu’à une personne à revendiquer ses droit en tant que femme et dans ce cas la les transgenre devenue femme doivent concourir avec les femmes et la forcement en fonction des sport on créait d’office une injustice et des sportive femme à 100% seront d’office laissées
    Soit on prend en compte l’équité sportive et le physiologie et on créait des catégorie « transgenre » et la c’est les transgenres qui sont laissées et discriminées car non reconnue comme des femme à part entières.
    Bref personne va sortir gagnant de ce débat

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    • Jean-Robert 22 juin 2022 at 13h- Répondre

      Qu y a t-il d’épineux ou de complexe ?
      Quelqu’un renonce à son genre, par choix, sans contrainte. Point.
      Si je renonce à ma nationalité, est-ce que je dois faire du lobbying pour continuer à aller voter ?
      Non.
      Je me tais, j’ai fait un choix, je l’assume.
      Tout le reste n’est que de la prose politiquement correcte à la noix, pour ne pas dire autre chose.

  7. iter 21 juin 2022 at 16h- Répondre

    Société malade un homme né homme reste un homme.
    Ceux qui disent le contraire sont des fous.

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    • Jojo83 21 juin 2022 at 16h- Répondre

      Si c’était aussi simple, il n’y aurait pas de problème !!!

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  8. Illusoire 21 juin 2022 at 18h- Répondre

    Faire jouer des hommes transformés en femmes dans un sport de femme est une hérésie pour le sport féminin, que les LGBTQ+++ organisent leurs propres catégories sportives…Il n’y a rien d’anormale à ne pas faire concourir des corps physiologiquement différent par nature…

  9. Illusoire 21 juin 2022 at 18h- Répondre

    Ou bien alors créons une seule discipline par sport en mélangeant homme, femme et transgenre avec des quotas par catégorie de genre, tous mélangés dans les vestiaires comme sur les terrains…Est ce que le sport serait …gagnant

  10. garry38 21 juin 2022 at 18h- Répondre

    tout le sait bien , le rugby à 13 c’est un sport de gonzesses

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  11. guitou 83 21 juin 2022 at 20h- Répondre

    dupont avec une perrruque et du rouge à lèvre ça doitt etre quelque chose lol ;))

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  12. Larade 22 juin 2022 at 13h- Répondre

    Le rugby de demain risque d’être sympa à regarder à la télé…. une évolution sociétale qui questionne tout de même ??? Là on ne parle pas d’orientations sexuelles, on est loin du cas de joueurs qui font leur coming out en assumant publiquement leur sexualité mais qui restent hommes ou femmes dans leur sport, on parle de particularités physiques qui ne sont pas comparables en termes de performances brutes que l’on ait une musculature masculine ou féminine, en termes de résistance à l’effort également (ceci lié à la musculature mais aussi au volume des organes : cardiaques, pulmonaires…). Faire entrer une personne née homme, « devenue femme » d’un point de vue sexuel sans se questionner sur le désavantage morphologique et physiologique qu’auront a subir les sportives nées femme (qui le sont restées) dans la même catégorie me semble une erreur grotesque et la meilleure façon de cliver un peu plus encore et de stigmatiser les uns et les autres…