Le SU Agen vit une saison cauchemardesque. Les Lot-et-Garonnais courent toujours après leur première victoire de la saison. Ces-derniers ont enchaîné 15 défaites consécutives en Top 14, une catastrophe.

Ce samedi, les Agenais n’ont rien pu faire face à des Toulousains déterminés. Les locaux ont encaissé une cinglante défaite sur le score de 59 à 00.

A l’issue de la rencontre, le joueur formé à Agen qui évolué désormais à Toulouse, Antoine Miquel a poussé un coup de gueule estimant que certains joueurs Agenais ne respectaient pas le SUA puisqu’ils avaient le sourire à la fin du match.

Interrogé à ce sujet, l’ailier Agenais Loris Tolot a expliqué qu’il avait envie de pleurer. Extrait:

« Des sourires ? Ah moi je n’avais pas envie de sourire, j’avais plus envie de pleurer dans le couloir que de sourire. Il me tardait qu’une chose durant le match, c’était qu’il se termine parce que ce que ce que l’on a fait là, il n’y a pas de quoi être fier. Donc les sourires, je ne les cautionne pas non plus. »

Selon lui, l’équipe Agenaise n’avait pas le droit de montrer un tel visage. Il se dit très triste. Extrait:

« On n’est jamais rentré dans le match. Il va falloir montrer autre chose si l’on veut espérer gagner un match avant la fin de saison. Là, on s’est menti, on est rentré sur le terrain, j’avais pas eu l’impression que l’on voulait se donner à 100%. Et on voit que le résultat est lourd à la fin. Honnêtement, on prend un, deux essais, on baisse tous les têtes. On n’a pas de réaction, on n’a personne qui a envie d’avancer, de défendre fort. Franchement, j’étais triste sur le terrain moi aussi, quand je vois ça, l’image que l’on donne aux supporters, aux gens qui aiment le club. Je ne trouve pas ça bien donc au niveau mentalité, il va falloir que ça change et vite… »

Loris Tolot est certain qu’Agen peut bien mieux faire en terme de mentalité. Extrait:

« Tricher, je n’aime pas ce mot parce que ça veut tout et rien dire. Mais j’ai l’impression qu’en terme de mentalité, on peut faire bien mieux, on ne se donne pas à fond. A-t-on peur de mal faire, je ne sais pas. Mais on est vite abattu dès que l’on prend des points, on a du mal à relever la tête et faut le changer. »