L’ancien Toulonnais Pierrick Gunther évoque son retour à la compétition
L’ancien Toulonnais Pierrick Gunther évoque son retour à la compétition
Le vendredi 6 mars 2015 à 13:44 par David Demri
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Premièrement, comment allez-vous après votre grave blessure ?
Pierrick GUNTHER: Ça va, tout se passe bien. Je suis bien concerné. Le genou est nickel. J’ai de l’envie car cela fait six mois que je ronge mon frein. L’envie, c’est sûr, je l’ai. Et pour faire la guerre, on sait très bien par où ça passe, et on va faire la guerre !
Vous allez faire ressortir six mois de frustration ?
P.G: C’est ça ! Six mois à regarder les collègues à la télévision ou à venir aux matches. Au bout d’un moment, cela fait du bien. Cela va être le premier match donc à mon avis, j’aurais vite le capot ouvert mais je vais essayer d’apporter un maximum et d’être à 200% sur le terrain.
Finalement, vous n’avez joué que les matches de préparation et la 1ère journée, ne craignez-vous pas un manque de repères avec vos coéquipiers ?
P.G: J’ai fait de la vidéo, je les ai regardés quand même à chaque match. Je n’ai pas loupé un match. Cela fait plus d’un mois que j’ai repris l’entraînement. C’est sûr que les combinaisons sont rentrées dans la tête et elles ne vont plus en sortir. On va essayer de faire ce qu’il faut.
Il n’y a pas d’appréhension avant ce premier match ?
P.G: Non, pas du tout. On a fait ce qu’il faut avec les prépas, les kinés et les coachs. Aux entrainements, on a fait du bon travail. Maintenant feu, en avant !
Et pour un retour, quelle affiche !
P.G: C’est une sacrée affiche comme on dit. Ce sont des concurrents directs pour le maintien, du coup on sait très bien par où cela va passer. On va essayer de se mettre à 100%, d’avancer sur chaque impact et de faire une grosse défense.
Un match comme celui-ci se jouera forcément devant ?
P.G: Oui, comme chaque match ! Pour les huit de devant, il faudra gagner les duels et avancer. C’est un match pour le maintien donc à mon avis, derrière ils ne vont pas toucher trop de ballons (rires). Cela va se passer devant.
Comment qualifiez-vous ce match ?
P.G: Décisif ! On est avant-derniers, c’est sûr que si on peut ramener quatre points de l’extérieur… Cela fait six mois qu’on attend. Alors oui, si on peut le faire, on va le faire et jusqu’au bout.
C’est le tournant de la fin de saison ?
P.G: Ça peut l’être… Mais il reste huit matches. Celui-ci est un match très important, comme les autres, et il faudra faire le match référence. On va s’engager à fond pour faire le match exemplaire.
Castres est dans le doute, cela peut-il jouer ?
P.G: Quand on appartient aux six derniers, tout le monde est dans le doute, tout le monde se demande s’il va descendre, ce qu’il va se passer l’an prochain… À mon avis, cela ne va pas se jouer sur ça, cela va se jouer sur l’envie. Ce sont ceux qui vont faire le moins de fautes et donner le plus d’envie qui vont remporter ce match. Il faut jouer 80 minutes, ne pas laisser passer une minute et ne rien lâcher du début à la fin. Faire un match en entier.
Pensez-vous que ce match sera rédhibitoire, notamment si vous battez Castres ?
P.G: C’est sûr, ils sont derniers et ils ont un peu moins de points que nous. Ça peut être très mauvais pour eux mais très mauvais pour nous aussi. Cela marche dans les deux sens.
Malgré la pression, cela reste t-il un bon match à jouer ? Prend-on du plaisir ?
P.G: Oui un bon match mais tous les matches que j’ai fait contre Castres l’ont été. On sait très bien qu’il y a de l’intensité, c’est du gros. L’an dernier vice-champion de France, ce n’est pas rien. C’est la même équipe, elle n’a pas beaucoup changé. Cela va être d’une grosse intensité et un bon match. On joue pour le plaisir, pour en donner à nous-mêmes, aux coéquipiers et à tout le monde qui nous regarde. Et par où ça passe le plaisir ? C’est la guerre ! Moi je me fais plaisir à mettre des coups de casque dans les rucks et à faire de gros plaquages. Je ne suis pas un trois-quarts (rires).
Source: rugbyrama.fr
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