Ce week-end, le Rugby Club Toulonnais enverra à Castres un groupe avec de nombreux jeunes étant donné les absents pour cause des blessures et les sélectionnés en équipes nationales.

A cette occasion, La Provence a contacté le président du centre de formation du RCT, l’ancien pilier Laurent Emmanuelli. Ce-dernier explique comment le club Varois recrute les jeunes à travers toute la région PACA. Extrait:

« La détection s’effectue prioritairement à travers la région PACA. Des personnes œuvrent sur tous les terrains en collaboration avec l’association et l’école de rugby du RCT. Elles opèrent à l’occasion des divers tournois et différents championnats de jeunes. À l’issue de leurs observations, elles nous font remonter le maximum d’informations. Nous faisons en sorte de réduire les mailles de nos filets le plus possible. Ce qui n’est jamais évident. Même lorsqu’on est hégémonique dans une région, on peut ainsi passer à côté d’une vraie pépite. »

Laurent Emmanuelli précise que le club essaye de trouver des joueurs à proximité immédiate de Toulon, à savoir la région. Mais si le centre de formation peine à trouver des joueurs à certains postes, il n’hésite pas repousser les frontières. Extrait:

« Cela s’inscrit surtout dans un plan général, et ce, de l’école de rugby jusqu’aux pros. Avec nos éducateurs, on veille ainsi, dans chaque catégorie, à inculquer les mêmes systèmes de jeu qu’en équipe Une afin que nos jeunes puissent s’adapter très rapidement, une fois convoqués chez les pros. En fonction des différents groupes d’âges, on anticipe également les manques et donc les besoins sur tel ou tel poste. On cible ainsi les recrutements d’abord en PACA, car la motivation du président Mourad Boudjellal consiste à faire du RCT un club à forte identité régionale. Compte tenu d’un réservoir assez conséquent, on fait donc en sorte de puiser au maximum dans l’agglomération toulonnaise et, par extension, dans les départements alentours. Ensuite, s’il y a une carence sur la typologie du joueur recherché et si le profil idoine nous a échappé localement, eh bien, on repousse un peu nos frontières. »