Laurent Labit s’enflamme : « Macalou va peut-être plus vite que tous les trois-quarts de la planète »

Laurent Labit s’enflamme : « Macalou va peut-être plus vite que tous les trois-quarts de la planète »

Le dimanche 13 novembre 2022 à 23:45 par David Demri

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Le troisième ligne ou ailier du XV de France, Sekou Macalou a réalisé une belle prestation contre l’Afrique du Sud, ce samedi soir au Stade Vélodrome de Marseille.

Ce-dernier est entré en jeu suite à la blessure contractée par Jonathan Danty en première période de jeu.

Interrogé via Midi Olympique, l’entraineur des arrières Tricolores, Laurent Labit n’a pas manqué d’encenser le joueur du Stade-Français Paris.

Il va même jusqu’à dire que Sekou Macalou va probablement plus vite que tous les trois-quarts de la planète. Extrait:

« On lui a dit de bien penser à monter sur le jeu au pied, de bien marquer les touches. Ça paraît simple mais quand tu n’y es pas habitué, ce n’est pas si naturel que ça. Surtout qu’il avait en face de lui Cheslin Kolbe. Ce n’est pas rien. Au contraire. Après, on savait qu’entre sa taille et sa vitesse, on pouvait compter sur lui sur les ballons aériens. Sékou Macalou va peut-être plus vite que tous les trois-quarts de la planète. Et franchement, il a fait un super match, sans doute le meilleur de sa carrière en bleu. Il a vraiment été incroyable. »

De son côté, l’entraineur du Stade-Français Paris, Julien Arias avoue être admiratif de son joueur. Extrait: 

« Je l’ai trouvé bluffant ! Ce n’était pas un cadeau, mais Sekou n’est pas du genre à gamberger ou à se mettre la pression. Il a fait un super match, appuie encore Julien Arias. Sur ses qualités physiques, notamment sa puissance et sa vitesse, il n’y avait pas de doute à avoir. Mais tactiquement, sur ces placements et ses replacements, il n’a pas fait d’erreur. Sur le ballon haut, il a été très précieux. Il en a eu trois à négocier et en a récupéré deux. 

En défense, son match est très intéressant, pose l’ex-deuxième Pascal Papé (65 sélections). Il a fait preuve de solidité. Il rend par exemple la défense de Maxime Lucu positive en envoyant Arendse en touche sur un gros plaquage dans un temps fort sud-africain (62e).»

Le mot de la fin revient à Pascal Papé. Extrait:

« Je n’ai pas vu de différence avec les autres ailiers, poursuit encore Pascal Papé. Et comme il est capable de fulgurance… Un hybride comme lui, capable de jouer au même niveau aux deux postes, il n’y en a qu’un ! »

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