Laurent Marti en veut énormément à ses joueurs et pointe du doigt les problèmes

Laurent Marti en veut énormément à ses joueurs et pointe du doigt les problèmes

4 juin 2019 - 16:42

6 Commentaires

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Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est longuement confié via France Bleu pour évoquer le nouvel échec de son équipe lors de cette saison 2018 / 2019.

Ce-dernier a fait un bilan et a expliqué s’en vouloir à lui, mais également aux joueurs. Extrait:

« Il y a eu des dysfonctionnements tout au long de la saison et le Top 14 est tellement serré… Je n’ai pas envie publiquement d’accuser des gens. Le premier coupable c’est moi parce que je suis là pour prendre les bonnes décisions et entourer l’équipe au mieux. Certainement qu’il y a eu des erreurs de casting ces dernières années. Aujourd’hui je pense que c’est ce qu’on paie. J’en veux énormément aux joueurs autant que je m’en veux à moi et au staff qui n’a pas réussi à mobiliser les troupes. Ça fait trois ans qu’on est dans cette instabilité. U club, c’est un équilibre et quand cet équilibre est rompu, tout le monde part un peu à vau l’eau. »

Il estime que l’UBB doit arrêter de se trouver des excuses. Il pointe du doigt les problèmes de préparation physique. Extrait:

« On n’en a pas beaucoup parlé parce qu’il faut arrêter de trouver des excuses. A partir de janvier, on n’a plus vu Jandre Marais ni Jefferson Poirot, nos deux capitaines. Et on a battu notre record de blessés. Cette année a été complètement loupée en termes de préparation physique. La conséquence c’est ce qu’on a vu sur les secondes mi-temps. Si le Top 14 s’était joué en une mi-temps, on aurait été premiers non ?  Christophe a fait des choix là-dessus parce qu’il a fait des constats. »

Pour conclure, Laurent Marti est revenu sur la défaite à domicile contre Toulouse et la rouste reçue à La Rochelle. Extrait:

« Jamais en douze ans de présidence, je n’avais eu un tel ressenti. C’était la déception de trop. Et puis La Rochelle c’est l’humiliation. On la voyait venir, on a essayé toute la semaine de réveiller les troupes… « 

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6 Commentaires

  1. Pierrot83 4 juin 2019 at 16h- Répondre

    C’est vraiment con le rugby, on y perd de l’argent et en plus il faut gérer des êtres humains, des joueurs!!!!
    Et pas seulement en distribuant des sacs Vuitton, ces cons se blessent, sont suspendus, en méforme, rien que pour emmerder leur pauvre président…

  2. jef denis 4 juin 2019 at 17h- Répondre

    changer autant d’entraineurs c’est qu’il y a probleme !

  3. andre raymond 4 juin 2019 at 17h- Répondre

    radradradradra vuitontonton dans le luclucluc

  4. Julien 4 juin 2019 at 20h- Répondre

    marti le bouffon

  5. DHIERAS 5 juin 2019 at 22h- Répondre

    Julien je ne sais pas quel club tu supporte , moi l UBB et marti est tout sauf un bouffon ! si il n était pas la on serait très certainement en fédérale , alors critiquer sans savoir c est bon ! je crois qu avec urios ils vont moins rire et mériter leurs salaires !

  6. BERNARD LAMARQUE 6 juin 2019 at 14h- Répondre

    J’ai beaucoup de mal à comprendre comment Marti a pu être séduit par le discours de Teague avec son regard de faux jeton, on voyait très bien qu’il créait un état d’esprit très désagréable en ostracisant certains joueurs. L’ADN de l’UBB c’était le jeu au large et le jeu de pression au pied ce n’est pas son truc.L’entêtement à faire jouer Radradra au centre alors que c’est un ailier et un excellent ailier avec un comportement stéréotypé au centre et cette espèce de coupure entre anglophone et francophone au sein même de l’équipe alors que Davidson était un type extrêmement sympathique, véritable meneur d’hommes comme il l’a montré, intelligent, souriant et ouvert. Pourtant Marti est garçon intelligent, bon connaisseur du jeu mais il a cru et malheureusement à tord, cela arrive, qu’un Radradra ferait le printemps et malheureusement cela n’a pas marché. L’unité un instant retrouvé avec Brunel, s’est retrouvée brisée avec les conséquences que l’on sait et cette triste dixième place pour la saison qui vient de s’écouler. Les dégâts étaient tels que Worsley n’a pas pu faire grand chose même si sa prise en mains à un moment recréer l’espoir. Dommage.