Le caméraman de France Télévisions ne pourra plus filmer les coulisses du XV de France !

Le caméraman de France Télévisions ne pourra plus filmer les coulisses du XV de France !

9 février 2024 - 10:19

6 Commentaires

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Le diffuseur historique du Tournoi des Six-Nations, France Télévisions a pour habitude de filmer les coulisses du XV de France afin de diffuser les images dans des reportages.

Ces images permettent aux téléspectateurs de vivre certains moments des Bleus, de l’intérieur.

Et comme le révèle L’équipe ce vendredi : la Fédération Française de Rugby a décidé de mettre un terme à cette pratique.

En effet, la Fédération Française de Rugby va interdire aux équipes de France Télévisions de filmer les coulisses des Bleus.

Les caméras dans les vestiaires – par exemple – ne sont plus autorisées.

Ainsi, les moments de joie, les moments de tristesse ou encore les moment d’émotions ne seront plus captées par les caméras et donc les amateurs de rugby seront privés de ces images.

Le reporter de France Télévisions, Bertrand Pelletier est désormais autorisé à filmer uniquement les séquences d’entraînements ouvertes à la presse.

Pourquoi une telle décision ? Pour notamment contrôler davantage les images du groupe France et donner de la valeur à « Destins mêlés », sa série diffusée chaque semaine sur Youtube.

La Fédération a publié un communiqué sur le sujet. Extrait:

« Lors des séminaires du staff en fin d’année 2023, nous avons identifié l’importance de limiter le nombre de personnes au sein du groupe France pour alléger le dispositif et renforcer son efficacité. Ce sujet général ne concerne pas spécifiquement la présence d’un JRI de France Télé. Pour ce nouveau cycle de quatre ans, plusieurs décisions ont été prises. Le diffuseur continue d’avoir accès à des interviews et à des moments exclusifs chaque semaine.

La principale évolution réside dans le fait que le JRI ne vit plus à temps complet avec le quinze de France. En supplément, France Rugby met à disposition des images filmées par son JRI, comme elle le fait avec Netflix. Cela permet d’alléger le dispositif et d’accueillir un seul caméraman en permanence au lieu de trois. » 

Toujours selon L’équipe, le sélectionneur Français Fabien Galthié aurait refusé les caméras de Netflix lors du Tournoi des Six-Nations version 2023. Malheureusement, les images des Bleus dans la série Netflix sortie au mois de janvier son rares.

Aussi, la Fédération n’avait pas apprécié, lors de la dernière Coupe du monde, que TF1 diffuse certains discours d’avant match de Fabien Galthié.

Pour la FFR, la diffusion de la parole du sélectionneur devait faire l’objet d’une validation préalable.

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6 Commentaires

  1. Trollo 9 février 2024 at 10h- Répondre

    Ou plus probablement, suite à la branlée contre l’Irlande et dans la crainte d’une défaite contre l’Ecosse, le staff de l’EDF essaie de contrôler l’information pour éviter les polémiques. Bref, quand on gagne c’est « open bar » mais quand on commence à perdre, on verrouille tout !

  2. JP2683 9 février 2024 at 11h- Répondre

    Dictature ??????????

    • Papin 9 février 2024 at 13h- Répondre

      Il serait plutôt utile de connaître la définition des mots JP.

  3. Jojo83 9 février 2024 at 11h- Répondre

    Faudrait virer Godard qui préfère filmer les chaussettes des joueurs que les actions de jeu !

  4. laméduse 9 février 2024 at 15h- Répondre

    zut ma copine aimait bien que les caméras filment de grands mecs barraqués à la fin du match sortant de la douche avec leur mini serviette … après on dit que le rugby n’attire plus !!! et pour moi c’était l’occasion de me comparer et de profiter de ma supériorité physique (l’intelligence je lui laisse)

  5. Michel Fery 9 février 2024 at 15h- Répondre

    Et bin , on sera déjà quitté d’y écouter leurs plans de jeux qui nous agacent et qui pour le moment ne demande qu’à changer afin de devenir ne serait-ce qu’un peu plus performant. Car pour prendre 20 pions d’écart dans son propre jardin , il faut déjà pas faire semblant . On voudrait bien demain. soir être en « possession » , mais d’une « belle victoire, seulement » , et non par le jeu du chef technicien.