Le Castrais Romain Martial « Je repars à zéro » (LaDepeche.fr)

Le Castrais Romain Martial « Je repars à zéro » (LaDepeche.fr)

1 octobre 2010 - 10:55

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Interview. Romain Martial. L’un des meilleurs marqueurs d’essais de Pro D2 se fait doucement au rythme du Top 14.

Natif de Clermont-Ferrand, Romain Martial a baigné tout jeune dans la marmite du ballon ovale. Il débute vraiment balle en main à Brioude en Haute-Loire, avant de rejoindre les espoirs de Clermont jusqu’à l’âge de 22 ans. Puis il choisit les couleurs de Narbonne où il évolue pendant trois saisons en Pro D2 avant de rejoindre le CO cette saison. Interview d’un sympathique attaquant dont le physique, 1,95 m pour 104 kg, impose le respect.

Est-ce que le passage de la Pro D2 au Top 14 vous a paru délicat ?

Tout change. Le fossé avec le Top 14 est important. On le sent au niveau de la vitesse de jeu, des impacts, de l’organisation, c’est vraiment différent. Il y a très peu de points communs.

Qu’est-ce qui vous a posé le plus de problèmes ?

La vitesse de jeu, le jeu de mouvement. En Pro D2 il y a très peu de quatrième ou cinquième temps de jeu il y en a très peu. Ici c’est monnaie courante.

Vous faisiez partie des pointures en Pro D2, vous rentrez dans le rang en Top 14 est-ce difficile à vivre ?

Non, je ne peux pas dire ça, parce que je m’y attendais. Et puis, je n’avais pas forcément le statut de pointure en D 2 (rires). Je savais que je repartais à zéro et que j’avais tout à prouver en Top 14 où je dois montrer des valeurs. J’ai un gabarit qui n’est pas forcément courant, il n’y en a pas beaucoup aux postes d’ailier ou d’arrière. En regard de ça, il y a certainement de l’attente de la part des coéquipiers qui se demandent ce que ça peut donner.

Est-ce que les atouts de ce gabarit, peuvent aussi parfois être un handicap ?

Il est certain que je n’ai pas les appuis de Marc Andreu, après j’ai un style personnel, il n’est pas question d’essayer d’en copier un autre. Il s’agit que je profite de ma vitesse et de la puissance.

Avez-vous déjà joué face à Toulon ?

Non jamais. Les deux matchs où en Pro D2 j’aurais pu rencontrer les Toulonnais, j’étais blessé. Je n’ai donc pas joué ni à Mayol, ni contre eux à Narbonne.

Donc vous allez découvrir l’ambiance de Mayol ?

Et oui, Mayol c’est une légende. Après je ne sais pas ce que je peux y ressentir, c’est à vivre.

Vous sentez-vous plus à l’aise devant votre public ou à l’extérieur ?

En fait je pense que plus le public est nombreux, moins on l’entend. En Pro D2 on entend un peu de tout, ce qui fait qu’on est vacciné. Dans la masse on entend moins. Joué à l’extérieur ne me dérange pas du tout, même si je préfère jouer à la maison parce que le contexte est plus chaleureux.

Quelle est votre situation de famille ?

Je ne suis pas marié, mais je ne suis pas un cœur à prendre (Rires)

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