Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est confié en conférence de presse, ce jeudi midi pour évoquer la demi-finale de Challenge Cup à venir contre Leicester, samedi soir au Stade Mayol.

Ce-dernier indique que l’équipe Anglaise possède des joueurs très dangereux à l’image des ailiers Nemani Nadolo et Kini Murimurivalu. Extrait:

« Leicester, ils sont un peu dans le dur dans leur championnat car ils ne sont pas très bien classés. Mais je crois qu’ils ont tout misé sur cette compétition. C’est un gros paquet d’avants, de grosses individualités derrière, beaucoup d’internationaux. Il n’y aura pas de surprise ce week-end, pas de surprise dans l’intensité et pas de surprise dans le combat qu’ils vont nous proposer. Les joueurs qu’ils ont, on les connaît. Ils ont des joueurs capables de faire la différence comme Nadolo ou Murimurivalu. Leur charnière c’est une charnière d’internationaux. Il n’y a pas de surprise. Il faut que l’on se prépare comme on l’a fait la semaine dernière. On doit croire en nous et arrêter de penser que les autres sont meilleurs. Ils ont le droit d’être meilleurs mais au moins, qu’on aille jusqu’au bout des choses comme on l’a fait la semaine dernière. »

Il analyse dans la foulée le jeu pratiqué par Leicester, un jeu semblable à celui des Scarlets. Extrait:

« Leicester, c’est un peu pareil que les Scarlets. Ils montent vite, ils coupent bien les extérieurs. C’est une équipe qui joue énormément au pied par l’intermédiaire de George Ford, leur 10. Ils ont un très bon jeu au pied de pression et d’occupation. Ils s’exposent très peu dans leur camp. Après, devant c’est solide. La première ligne, la deuxième ligne… ça ferraille ! C’est une équipe qui a besoin de dominer physiquement. Ils ont un rugby très simple et très basique, mais basé sur l’engagement physique. Ils doivent dominer l’adversaire physiquement. A partir de là, leur charnière fait le reste. Ensuite, ils ont des individualités notamment sur les ailes qui leur permet de marquer. Mais c’est une équipe qui ne s’expose pas. Ils ne prennent pas de risque. Mais ils sont très efficaces sur les basiques : conquête, occupation, défense. A nous d’être prêts sur ces basiques-là pour être présents. »

Il s’attend à ce que Leicester utilise énormément le pied samedi soir. Extrait:

« Il faudra s’adapter à une équipe qui va jouer énormément au pied et ne pas s’exposer. Il faudra faire le tri entre ce que l’on va relancer et ce que l’on va renvoyer au pied comme pression. C’est le job de la charnière. Pour que la charnière puisse faire le tri, il va falloir que le paquet d’avants soit au rendez-vous. En quart, en demie, si on n’a pas les avants au rendez-vous, on peut très vite s’épuiser si on ne trouve pas de solution. Le rendement du paquet d’avants doit mettre la charnière dans une position confortable sur ce genre de match. Si le paquet d’avants n’est pas au rendez-vous, je ne vois pas comment la charnière pourra trier efficacement les ballons. »

Il l’annonce : ses avants devront répondre présents. Extrait:

« Il faudra être présent. Il faudra bien présenter, mettre un beau costume, être bien coiffé et voilà. »

Pour conclure, Patrice Collazo affirme que Leicester et Toulon sont deux clubs qui se ressemblent énormément. Extrait:

« Leicester, au début des années 2000, était sur le toit de l’Europe car ils enchaînaient les titres et ils étaient toujours au rendez-vous dans le dernier carré. Depuis quelques années c’est devenu plus compliqué. Mais c’est une équipe qui ressemble beaucoup à Toulon car ils ont une très forte identité avec un jeu basé sur les avants. En Angleterre, ils sont considérés comme une équipe un peu old school. Ça commence devant, ils ont une tradition avec un jeu d’avants rude, avec un gros paquet d’avants. Je trouve que Toulon et Leicester sont des clubs assez similaires dans l’approche. Ça se ressemble énormément. »