Le discours de Sébastien Tillous-Borde avant la réception de Perpignan

Le discours de Sébastien Tillous-Borde avant la réception de Perpignan

1 novembre 2018 - 11:09

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Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo boude toujours les médias et ne s’est donc pas présenté en conférence de presse ce mercredi midi.

C’est l’entraîneur des arrières, Sébastien Tillous-Borde qui a donc échangé avec les journalistes à l’approche du match de la neuvième journée du Top 14 contre Perpignan.

Ce-dernier a notamment expliqué que le groupe avait d’ores et déjà basculé sur le match contre l’USAP. Extrait:

« On s’est entraîné mardi et ce mercredi on a eu une double session. La semaine va vite passer et il faut donc être vite remobilisé pour ce match contre Perpignan. On est obligé de vite basculer car on a besoin de gagner. Donc on a vite basculé sur ce match contre l’USAP. »

Le technicien Toulonnais est ensuite revenu sur la défaite de ses joueurs contre La Rochelle, le week-end dernier à Mayol. Extrait:

« On est déçu bien évidemment car sur l’ensemble du match on a eu la possession du ballon. En deuxième mi-temps on a joué dans leur camp et on n’a pas su scorer. On a revu tout cela à la vidéo mardi. Maintenant, on se projette sur Perpignan. »

Malgré cet enchaînement de défaites, il précise que l’ambiance au sein du groupe Varois est bonne. Extrait:

« L’ambiance entre les joueurs et le staff est bonne. On a besoin de gagner désormais. On est solidaire. Les mecs s’envoient sur le terrain. Dimanche, on ne pouvait pas leur reprocher leur manque d’investissement. »

Contre l’USAP, il espère que les supporters répondront une nouvelle fois présents malgré les résultats négatifs du moment. Extrait:

« On a tout le temps besoin des supporters. Ils étaient là contre La Rochelle, j’espère qu’ils seront là contre Perpignan. »

Sébastien Tillous-Borde l’avoue sans langue de bois: Toulon joue désormais le maintien. Et cela commence dès ce week-end. Extrait:

« En étant 13ème… quand tu regardes le classement tu joues le maintien, c’est clair ! Cela va commencer ce week-end contre Perpignan qui est 14ème. A nous de faire un très gros match pour le gagner. Je ne sais pas si nous avons plus de pression maintenant qu’avant. Jouer le premier ou le dernier, ça ne change pas grand chose. La victoire est impérative, tout simplement. »

Il espère que ses joueurs sauront retrouver le chemin de la gagne pour enfin repartir de l’avant et regagner de la confiance. Extrait:

« Quand on fait des erreurs sur des choses très simples, ça montre le manque de confiance. C’est un cercle vicieux et il faut créer le cercle vertueux qui peut nous permettre de re-gagner et de retrouver de la confiance afin de tenter des choses que l’on n’ose pas faire pour le moment. Le temps est comme la semaine dernière. Le ballon était un peu glissant donc il y a eu des fautes de main. Mais il faudra gagner le match donc on veut réaliser un jeu simple et efficace. Ensuite, si on peut mettre du rythme et de la vitesse dans notre jeu, on le fera c’est sûr. »

L’adjoint de Patrice Collazo a ensuite réalisé un petit point sur les blessures du moment. Extrait:

« Nous avons des joueurs blessés mais nous avons également des joueurs qui sont là et qui sont en place. Nous allons faire avec les forces du moment. Rhys Webb, il ne reviendra pas ce week-end. Romain Taofifenua est sorti sur protocole commotion contre La Rochelle mais il est rentré à nouveau ensuite. Donc je pense que ça va. Floriant Fresia et Marcel Van der Merwe étaient ménagés cette semaine. Après, je ne m’occupe pas des avants donc je ne sais pas. »

En l’absence des internationaux Français retenus pour la tournée du mois de novembre, la paire de centres Varoise va encore être chamboulée. Extrait:

« Il va falloir recomposer au centre étant donné l’absence de Mathieu Bastareaud retenu en équipe de France. On va le faire. On verra ce qu’on va faire. On a testé Julian Savea au centre, mais il y a aussi François Trinh-Duc qui peut dépanner au centre. Mais il n’y a pas 1 000 options. »

Questionné sur les nombreuses charnières utilisées depuis le début de la saison, Sébastien Tillous-Borde a rappelé que les blessures n’ont pas aidé le staff à stabiliser les compositions d’équipe. Extrait:

« On a utilisé sept charnières différentes car on a utilisé les joueurs que l’on avait à notre disposition. Au début il y avait Rhys Webb avec Louis Carbonel, ensuite Anthony Belleau est revenu puis François Trinh-Duc. Là, Anthony Belleau part en équipe de France donc on va devoir changer de 10. Le petit Yoann Cottin a joué la semaine dernière. Peut-être qu’il jouera contre Perpignan. Mais rien n’est encore arrêté pour ce week-end. »

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5 Commentaires

  1. P.A 1 novembre 2018 at 11h- Répondre

    Personne pour lui poser la question  » Le RCT a t’il un plan de jeu derrière ? »
    Parce que depuis le début de la saison, le nombre de combinaisons réalisées en match se compte sur les doigts de la main …
    Et aussi ‘ Pourquoi Les 9 du club rendent les ballons par des par dessus sans pressions la plupart du temps ?’ ( Même si on avez déjà l habitude quand TB jouait )

  2. desmorct 1 novembre 2018 at 11h- Répondre

    TOus des clones de titi nos 9 depuis le debut de saison.faut vraiment lui mettre un adjoint plus confirme pour la defense c’est une horreur.mat reviens vite

    • bébert 1 novembre 2018 at 11h- Répondre

      Oui complètement ok avec vous : des clones de ce Pauvre Titi !! Grandc specialiste des coups de pied de soit disant « pression » ( mdr…!!) , où il rendait vle ballon à l’adversaire dans les meilleures conditions possibles…..!! Quand il ne se faisait pas contrer !! Son autre grande spécialité !! Mdr !!!
      A l’entraînement c’est sûr qu’ils doivent bien répéter ca…..hahaha….

      J’espère pour l’année prochaine un VRAI entraîneur des lignes arrières…..avec qqes combinaisons de plus…..
      Non ????

  3. RCTWINNER 1 novembre 2018 at 14h- Répondre

    Effectivement ! Plutôt que de tenter des coups de pieds par dessus alors que nous sommes dans l’avancée, il vaudrait mieux garder la balle au chaud et jouer sur nos fondamentaux, cela sera certainement plus payant. Nous rendons encore trop facilement de ballons à l’adversaire dans la fébrilité ou nous nous trouvons actuellement, ce qui nous pénalise et facilite des relances avec de bons crochets, sur lesquelles des plaquages sont ratés.

  4. lecuréduXV 1 novembre 2018 at 18h- Répondre

    Et pourtant champion du monde comme carbonel mais pas à la même époque avec son style inimitable , je tape et je rend le ballon à l’équipe adverse et je n’accélére pas le jeux nous avons le temps avec les gros ( de l’époque ou nous défoncions tout le monde) ….Mais maintenant,ces combinaisons de m… ont été apprises par coeur par tous nos 9