Le jour où – très énervé par Bernard Laporte – Bakkies Botha a menacé de quitter Toulon

Le jour où – très énervé par Bernard Laporte – Bakkies Botha a menacé de quitter Toulon

2 mai 2020 - 16:32

3 Commentaires

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L’anecdote est racontée par l’ancien demi-de-mêlée ou ouvreur du Rugby Club Toulonnais : Frédéric Michalak.

Dans les colonnes du Midi Olympique, l’ancien joueur du club Varois est revenu sur ses années passées au bord de la Rade : des années merveilleuses qu’il n’oubliera jamais.

Frédéric Michalak n’a pas manqué de raconter une anecdote croustillante concernant Bernard Laporte et un certain Bakkies Botha.

Ainsi, l’ancien joueur du Stade-Toulousain raconte que Bernard Laporte avait mis en place – en 2013 – un atelier à 6 heures du matin pour les joueurs en surpoids : le « fat club ».

Dans ce groupe de joueurs était convié Bakkies Botha. Furieux de devoir se pointer à l’entraînement si tôt, le Springbok avait menacé de quitter le RCT et de repartir en Afrique du Sud.

Tout le monde connaît la suite : Bakkies Botha est resté et a gagné avec Toulon. Extrait:

« Fallait voir les têtes de Giteau ou Mitchell quand Bernard élevait la voix à ces occasions ! Ils se demandaient où ils étaient ! En 2013, on n’avait encore rien gagné. Je me souviens qu’une fois Bernard avait mis les entraînements pour le « fat club », à 6 heures du matin car il estimait qu’ils ne se déplaçaient pas assez. Bakkies Botha avait été convié et il était très énervé… Dans le vestiaire, il nous annonçait qu’il allait repartir avec sa famille dans son pays. Il avait cherché à y échapper… Bernard n’avait pas lâché et finalement Bakkies, comme pour n’importe quel autre entraînement, était arrivé avec un quart d’heure d’avance. Bernard voulait toucher son ego, et ça marchait. Pour tout vous dire, les étrangers ont longtemps pris Bernard pour un fou. Il n’y avait que des grands joueurs tous voulaient être performants, gagner des titres et laissaient Bernard tranquille sur les demandes d’explication. Jamais personne n’est venu remettre en cause une composition d’équipe. Pourtant sur le banc, il n’y avait que des internationaux. L’état d’esprit si particulier de notre groupe se voyait avec les remplaçants, qui se mettaient tous au service des titulaires. Personne ne pensait à se plaindre de son sort. J’avais perçu ce type de comportement lors de mon passage en Afrique du Sud mais, en France, c’était une vraie nouveauté. »

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3 Commentaires

  1. RAPIDO 2 mai 2020 at 17h- Répondre

    j’aime ces histoires merci pour ce conte de bakkies au pays des gros !!!!

  2. desmorct 2 mai 2020 at 17h- Répondre

    Pas maintenant qu’ils le feront,comme WILKO qui s’entrainait comme un fou aussi on a vu les resultats

    • RAPIDO 2 mai 2020 at 18h- Répondre

      wilko a formé des arpettes et pour bosser ce sont les premiers à venir et comme leur maitre les derniers à partir …en plus ils sont plusieurs dans la vingtaine …et ça me réjouit