Le point sur les forces du Leinster avant d’affronter Toulon à Mayol

Le point sur les forces du Leinster avant d’affronter Toulon à Mayol

Le jeudi 3 avril 2014 à 18:50 par David Demri

2 Commentaires

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leinster-youth-huddleDepuis la fin du Tournoi des 6 nations, le Leinster réintègre progressivement ses meilleurs éléments, et voit son infirmerie se vider. Preuve de leur montée en puissance, les Dublinois viennent de battre le Munster à l’Aviva Stadium dans un match intense, les préparant pour le quart. Avant d’affronter Toulon, voici un tour d’horizon des forces en présence. Et de leurs quelques faiblesses.

Le vainqueur 2013 contre le vainqueur 2012. A Mayol dimanche, Toulon, tenant du titre, affrontera pour la première fois son prédécesseur, le Leinster, qui a soulevé trois fois la H Cup (2009, 2011 et 2012). En guise de préparation, pendant que les Varois s’offraient Toulouse samedi (32-28), les Leinstermen, eux, battaient le Munster (22-18) dans un Aviva Stadium plein à craquer, au terme d’un match d’une grande intensité. « C’est ce qui sera nécessaire pour franchir la ligne dimanche« , analysait mardi Shane Jennings. Au fil de cette rencontre, les coéquipiers de Brian O’Driscoll ont surtout su se montrer de plus en plus précis, disciplinés, et conserver la possession du cuir. C’est justement ce qui sera nécessaire pour s’imposer à Toulon, d’après le troisième ligne dublinois.

Une ligne de trois-quarts comme atout majeur

En pleine montée en puissance – en témoigne leur première place en Ligue celte – les joueurs du Leinster pourront compter sur un certain nombre de retours de blessure. Si l’entraîneur principal, Matt O’Connor joue sur l’incertitude jusqu’au bout, la plupart des absents du week-end ont pris part à l’entraînement dès mardi. La ligne d’attaque, qui devrait être au complet, avec Brian O’Driscoll et Gordon D’Arcy au centre, Luke Fitzgerald et Dave Kearney (ou Fergus McFadden) sur les ailes, et le solide Rob Kearney derrière, sera évidemment l’atout majeur de la province irlandaise. Qu’ils soient guidés par le Néo-Zélandais Jimmy Gopperth qui, avec sa bonne capacité à faire vivre la balle, s’est parfaitement adapté au jeu du club, ou par le jeune Ian Madigan, formé dans les pas de Jonathan Sexton, les Dublinois ont su garder leur identité, malgré le départ de Joe Schmidt.

Preuve de sa volonté de jouer, le Leinster n’est autre que l’équipe qui a inscrit le plus d’essais à plus de sept passes cette saison en Coupe d’Europe. Si elle dispose d’un jeu de ligne et au pied bien réglé, la province dublinoise est aussi une formidable équipe à la relance, qui profite un maximum des turnovers. La formation irlandaise sait jouer rapidement lorsqu’elle est confiance et qu’elle kidnappe le cuir, comme elle l’a progressivement imposé au Munster samedi. Paire de centre la plus capée au niveau international, avec 55 sélections communes, l’association BOD-D’Arcy est évidemment l’illustration parfaite de cette ligne de trois-quarts qui se connaît par cœur.

Un paquet d’avants puissant

Si le Leinster aime déployer du jeu à tout va, il peut aussi compter sur de gros défenseurs, dont le deuxième ligne Devin Toner et le troisième ligne Jamie Heaslip, gros gratteurs de ballons, sont les fers de lance. Le talonneur Sean Cronin, qui dispose également d’une grosse capacité à faire avancer les siens, n’est pas en reste dans ce secteur. Preuve en est, il a été nommé pour le prix ERC du meilleur joueur de l’année. Tout comme le pilier Cian Healy, qui devrait être de retour dans le huit de devant dimanche, avec le troisième ligne Rhys Ruddock. Coaché par le futur clermontois Jono Gibbes, le paquet d’avants des Irlandais est donc également dangereux, à la fois au contact, dans les regroupements, ou en ballons portés. A Toulon, où le combat s’annonce décisif, le numéro 8 du Leinster fera évidemment partie des plus surveillés.

En conquête, c’est avant tout la touche qui fait la force du Leinster. L’immense Devin Toner (2,10m), mais aussi Rhys Ruddock, sont d’excellents sauteurs. Par contre, en mêlée, Toulon paraît disposer d’un léger avantage. Selon les statistiques Opta, le RCT a gagné 91% des siennes depuis le début de la compétition, contre 82% pour le Leinster. Dans la compétition, les Varois se sont également montrés plus disciplinés que leurs adversaires, qui récupèreront néanmoins un certain nombre de leurs meilleurs éléments, à l’exception du flanker Sean O’Brien. Enfin, même si les Leinstermen n’ont jamais perdu un quart de finale, les Toulonnais, quant à eux, n’ont jamais été défaits en Coupe d’Europe à Mayol. Chacun retiendra la statistique qui lui sied.

Source: rugbyrama.fr

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2 Commentaires

  1. SnEk01 3 avril 2014 at 19h- Répondre

    Sean O’Brien absent, c’est déjà ça … Mais bon … Jennings, Ruddock, Heaslip … C’est correct aussi !

  2. khazdhall 3 avril 2014 at 23h- Répondre

    A les ecouter ils sont invincibles… Et nous des pipes
    Celui qui gagne c est celui qui mettra les plus lourdes sur la table, les irlandais vont pas se defiler la dessus, finalement ils journt leur saison