Le président de Clermont sans langue de bois sur les départs de Tani Vili et Sipili Falatea
Le président de Clermont sans langue de bois sur les départs de Tani Vili et Sipili Falatea
Le samedi 12 mars 2022 à 19:04 par David Demri
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Le président de Clermont, Jean-Michel Guillon s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la situation sportive de son club.
Questionné sur les départs prochains de Tani Vili et Sipili Falatea, le patron de l’ASM n’a fait aucun mystère.
Il explique dans un premier temps ne pas avoir voulu faire de surenchère pour ces deux joueurs qui étaient courtisés par d’autres clubs du Top 14. Extrait:
« J’ai entendu toutes les infos les concernant. Je lis aussi votre journal (il sourit). Soyons clairs : nous leur avons fait une offre. Contrairement à d’autres, nous avons aussi décidé de ne pas faire de surenchère. »
Dans la foulée, il rappelle que ces deux joueurs ne sont pas vraiment internationaux mais seulement appelés par Fabien Galthié dans un groupe élargi du groupe France. Extrait:
« Déjà, vous parlez d’internationaux mais c’est à relativiser : ils sont parfois appelés dans le groupe des 42 joueurs retenus par Fabien Galthié en préparation. Un groupe dans lequel il y a beaucoup de rotations. Il ne semble pas que ce soit des joueurs installés et réguliers en équipe de France, comme peut l’être Damian Penaud. »
Aussi, Jean-Michel Guillon laisse entendre que ces deux joueurs n’ont pas forcément la dimension humaine recherchée par le club Clermontois. Extrait:
« Ensuite, quand on constitue un groupe pour les 2, 3 ou 5 prochaines saisons et qu’on travaille aux prolongations, il faut bien sûr prendre en compte la qualité rugbystique. Le niveau de ces joueurs sur le terrain. Mais il y a aussi une dimension humaine à considérer. Le comportement de chacun, la complémentarité des caractères dans un groupe. Cela fait partie de la valeur d’un joueur. Chez eux, on ne le voyait pas. »
Le président Clermontois l’explique clairement : ces deux joueurs n’étaient pas forcément parfaits dans la dimension sportive et comportementale. Extrait:
« Ce n’est pas si simple. Tous les joueurs ne sont pas identiques. Mais nous considérons les deux critères : le sportif et le comportemental. C’est la combinaison de ces deux facteurs qui fait la valeur globale d’un joueur. Concernant ces deux joueurs, il y avait des choses à redire, sur l’un ou l’autre des critères. »
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Ces 2 joueurs n’avaient pas les critères pour le futur projet du club mais le président leur a quand même fait des offres …….cherchez l’erreur. Le discours n’aurait pas été le même s’ils les avaient acceptées. Nous sommes dans un rugby pro et non dans un monde de bisounours. L’esprit clocher doit encore exister mais il se fait rare de nos jours.
Franchement je ne trouve pas l’erreur, les propos bien au contraire me semblent tout à fait cohérent et je pense qu’à l’UBB ont saura leur expliquer que ce genre de comportement ne sera pas acceptable chez eux non plus