Le Racing 92 est l’équipe du Top 14 possédant le plus de joueurs JIFF dans son effectif.

Dans son édition du jour, le journal L’équipe indique par exemple que le club Francilien possède seulement cinq joueurs non JIFF dans son groupe professionnel.

Sur les trente-deux contrats pro enregistrés cette saison, cinq seulement sont signés par des non JIFF, à savoir Kurtley Beale, Finn Russell, Ben Volavola, Juan Imhoff et Luke Jones.

Les autres clubs du Top 14 descendent rarement en dessous des 10 joueurs non JIFF puisque Bordeaux-Bègles en comptabilise 10, Toulouse 11, La Rochelle 13, le Stade-Français 13, Toulon 14 !

D’ailleurs, la Ligue Nationale de Rugby fixe une limite de 14 joueurs non JIFF par club au maximum.

Il faut dire que le Racing 92 travaille énormément pour engager les jeunes pépites de la région Parisienne. Nombreux sont les joueurs à avoir éclos sous les couleurs Franciliennes : Palu, Kolingar, Baubigny, Chat, Colombe, Gomes Sa, Diallo…

Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le président Francilien Jacky Lorenzetti a expliqué cette volonté de cumuler énormément de JIFF. Extrait:

« J’ai commencé au trou du c*l de la D2. J’ai toujours dans mon bureau le fac-similé de la dernière recette réalisée à Colombes avant que je reprenne le club : c’était onze euros. Pour exister, je n’avais pas d’autre solution que de recruter des étrangers, des stars sur le retour, de la notoriété avérée. On l’a tous fait, on a tous abusé. Nous avons désormais une tout autre philosophie et c’est impossible qu’on renonce. Les Palu, Chat, Gibert, Diallo, Kolingar and Co, ils ont l’amour du maillot. Le Racing, c’est chez eux. On ne chasse pas un enfant de son foyer. »

C’est également peut-être pour cette raison que le Racing rencontre quelques difficultés devant avec un manque d’agressivité et de puissance. Quand les autres clubs recrutent des Sud-Africains, des Néo-Zélandais ou encore des Australiens très agressifs comme les frères Arnold, Elstadt, Faumuina à Toulouse, Petti, Cobilas et Tameifuna côté Bordelais ou encore Skelton et Vito côté Rochelais, le Racing décide, lui, de faire confiance à ses jeunes.

Sur des matches de phases finales, la différence peut se faire sentir.