Le Racing 92 est prêt pour le quart de finale Européen contre Toulon
Le Racing 92 est prêt pour le quart de finale Européen contre Toulon
Le dimanche 3 avril 2016 à 10:26 par David Demri
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C’est un très gros coup qu’ont réalisé les Racingmen dans ce qui était un match de gala entre concurrents directs pour les phases finales, délocalisé pour l’occasion au Matmut Atlantique de Bordeaux (20-28). Ils se sont remis la tête à l’endroit après la défaite du week-end dernier contre Toulon (20-21). Pour cela, ils ont su être patients face à des Girondins beaucoup trop brouillons, indisciplinés et défaillants en conquête. L’UBB n’a pas démérité mais elle n’a pas su trouver les solutions nécessaires malgré une avance à la pause. La seconde période a été un long calvaire…
D’ailleurs, le Racing 92 aurait dû mener au terme des 40 premières minutes grâce à un drop de Rémi Tales passé juste au-dessus de la barre mais que Cédric Marchat n’a pas validé. Sûr de lui, l’arbitre n’a même pas demandé l’arbitrage vidéo qui semblait s’imposer. Au final, ce fait de jeu s’avérait sans conséquence mais il a provoqué la colère des dirigeants franciliens à la pause et il a peut-être inconsciemment influencé la physionomie de la seconde période de ce duel engagé, globalement rythmé et seulement gâché par de gros soucis en mêlée.
10 minutes de feu pour les Racingmen
Auteur de deux essais (53e et 62e), Johan Goosen a montré de bonnes qualités de finisseur en réalisant l’interception sur un ballon de relance de l’UBB et en venant terminer un trois contre un, en solitaire, après une prise d’intervalle et une feinte de passe. Le Sud-Africain s’est aussi montré fiable face aux poteaux, percutant dans son jeu au pied et solide en défense. Ce n’est pas le seul à avoir briller, Antonie Claassen est lui aussi venu s’écrouler dans l’en-but adverse (51e) en sortie de mêlée et a souvent mis les siens dans l’avancée.
Martin Castrogiovanni ne peut pas en dire autant mais heureusement pour l’Italien, cette fois c’est sans conséquence. Bousculé en mêlée et coupable de mauvais choix en attaque, il a malgré lui contribué au fait de laisser Bordeaux-Bègles dans la rencontre. L’UBB avait pris rapidement les commandes par l’essai de Metuisela Talebula (5e) mais n’était pas dans son assiette. La contre-performance en touche, censée être un point fort, en est l’illustration et l’essai de pénalité en fin de match (75e) ne pourra pas redorer la prestation de son pack.
Par cette victoire, le Racing 92 s’installe provisoirement sur le podium en attendant le bouillant Toulon – Clermont de dimanche après-midi alors que l’Union Bordeaux-Bègles voit sa place dans le Top 6 de plus en plus menacée, notamment par Castres qui pousse derrière.
Source: rugbyrama.fr
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Les dirigeants du Racing parlent beaucoup du drop non validé par l’arbitre. Mais ils ne disent rien sur une pénalité accordée face aux perches après un en~avant flagrant d’un racingman non signalé quelques secondes auparavant. Quelle mauvaise foi de leur part.
l’UBB va avoir une fin de saison difficile ,compte tenu de la profondeur de leur banc !si MARCHAT avait accordé le DROP ; aurait -il arbitré de la méme façon en 2IEME mi-tps ,COMPENSATION ? tant mieux pour nous les 4 PREMIERS c’est FAIT !
Marchat a tout fait pour que le Racing marque jusqu’à l’essai de Claassen, sifflant une mêlée pour eux injustement, et jusqu’à quasiment gêner les défenseurs Bordelais sous les perches.
Par contre comme le dit Pedro la pénalité injustifiée passée par le Racing n’a pas été compensée elle.
Je ne dis pas qu’il a décidé de l’issue du match, mais son arbitrage n’a pas été clair du tout.