Le Racing-Métro va être revanchard contre Toulon
Le Racing-Métro va être revanchard contre Toulon
Le samedi 30 août 2014 à 11:28 par David Demri
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Le Racing, éliminé en demi-finales du Top 14 par Toulon, souhaite muscler son jeu face au leader varois.
Il parait qu’en regardant bien la gorge des Racingmen on voit que c’est coincé là depuis le 16 mai ; plus que la défaite face aux Toulonnais en demi-finales (16-6), c’est le sentiment d’avoir été battus dans l’agressivité qui agace les Franciliens. « Après la rencontre, les joueurs s’étaient plaints du vice des Varois mais sans y avoir vraiment réagi sur le terrain. Notre mentalité devait donc évoluer », expliquait récemment Laurent Labit au Midi olympique. Lui et Laurent Travers n’auraient pas du tout apprécié que le RCT impose son physique sans une réaction à la hauteur de leurs joueurs. Du genre : au lieu de râler, répondez !
Travers a eu beau jurer, cette semaine, que le staff n’était pas spécialement revenu sur cette faillite – « sincèrement, on n’en a pas parlé » – , on a du mal à le croire. Il dit du bout des lèvres : « Ce n’est pas spécialement sur ce match, mais sur pas mal d’autres la saison dernière qu’on a manqué de combat, d’être plus rugueux. » Le troisième-ligne Wenceslas Lauret, client en rudesse, prévient : « Les Toulonnais sont très virulents sur les phases de ruck, parfois même à la limite du pénalisable. À nous de ne pas nous laisser faire, sinon ils te marquent de leur empreinte. »
Une voix s’est élevée depuis lundi, au centre d’entraînement du Plessis-Robinson : celle de Dimitri Szarzewski. « C’est Dimitri qui a remonté les bretelles, cette semaine », révèle Lauret. François Van der Merwe, capitaine par intérim depuis le début de la saison, a laissé la parole au vrai chef, titulaire ce soir. Opéré de la cheville droite en avril, le talonneur des Bleus (79 sélections) ne jouait pas la demi-finale lilloise. « Mais je n’étais pas loin du terrain, en costume. » Lui aussi dresse ce constat : « Parfois, on ne marque pas assez l’adversaire physiquement, quand il faudrait lui mettre la tête sous l’eau. J’ai retrouvé naturellement la parole, car j’aime être fer de lance, dominer l’adversaire physiquement. »On lui demande comment le Racing, à la réputation d’équipe dure, a pu perdre le fil. « On a les joueurs pour être rugueux, mais le plus difficile est de se remettre en question chaque week-end. »
Szarzewski en a parlé, Labit et Travers ont montré des images. Leur montage vidéo a fait un tabac. « On a vu plusieurs actions, les coaches sont forts pour trouver le truc qui va nous faire réagir, sourit Szarzewski. Mais personne n’était ciblé en particulier, pas un joueur montré du doigt. » Ça tombe bien, la réponse ne saurait être que plurielle, selon Lauret :« Si on fait l’effort collectivement, il ne peut rien nous arriver. Si c’est un seul individu, c’est dangereux. » « Il faut agir en équipe, pas isolément, abonde Szarzewski, ne pas accepter ce que l’adversaire veut te faire subir par moments. » Sans jamais oublier que le champion toulonnais, qui fait énormément tourner ce soir (*), est le roi des durs.
Source: lequipe.fr
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1 Commentaire
Comme on dit 15 joueurs prévenus en valent 30 😉
Alors messieurs vous savaient ce qu’ils vous attend ..
« Pas de bisous « le seul a en faire c’est Bakkies mais lui c’est après avoir DEFONCE son adversaire :rotfl: :rotfl: