Le staff du Rugby Club Toulonnais ne cache pas apprécier le fait de pouvoir compter sur des joueurs polyvalents dans son effectif.

En effet, les Bryce Heem, Gervais Cordin, Daniel Ikpefan, Isaia Toeava, Duncan Paia’aua, Masivesi Dakuwaqa ou encore Ramiro Moyano et Baptiste Serin ont l’avantage de pouvoir évoluer à plusieurs postes.

C’est une chance pour le manager du RCT Patrice Collazo et son adjoint Julien Dupuy qui peuvent ainsi adapter leur composition d’équipe en fonction des absences mais également en fonction du jeu pratiqué par l’adversaire.

Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, le manager Varois Patrice Collazo a cependant précisé qu’avant d’être polyvalent, un joueur doit se montrer irréprochable à son poste de formation. Extrait:

« C’est un choix de l’encadrement de s’orienter vers ce genre de joueurs. Mais il faut qu’ils soient indiscutables à un poste. Si c’est pour être polyvalent et juste servir de couteau suisse, ça n’a pas d’intérêt. Mais si le joueur a des aptitudes à un autre poste, on peut le déplacer. Être polyvalent permet aux joueurs de ressentir les choses différemment et ne pas être enfermés dans un confort. »

Sans ces joueurs, Patrice Collazo explique qu’il serait beaucoup plus difficile pour lui de réaliser les compositions d’équipes. Extrait:

« Quand on n’a pas ces joueurs-là, la composition d’équipe devient plus compliquée. On voit que la blessure d’Anthony Belleau a été préjudiciable, comme l’absence de Bryce Heem, qui couvre trois postes… Si vous ajoutez un peu de sélectionnés, on voit que l’effectif devient juste. »

De son côté, l’entraîneur des trois-quarts du RCT, Julien Dupuy tient le même discours que son manager. Extrait:

« Avoir autant de joueurs polyvalents est un atout pour composer une équipe. Il faut avoir des spécialistes, mais quand tu peux compter sur un Toeava, par exemple, qui peut évoluer presque partout, c’est plus facile. Il ne panique jamais, peu importe son poste. »