Leone Nakarawa : « C’est un signe de Dieu, il m’a guidé vers une meilleure voie, ici à Toulon »
Leone Nakarawa : « C’est un signe de Dieu, il m’a guidé vers une meilleure voie, ici à Toulon »
Le samedi 16 octobre 2021 à 16:16 par David Demri
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Le deuxième ligne international Fidjien Leone Nakarawa s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer son arrivée au Rugby Club Toulonnais.
Lorsque le journaliste lui demande s’il existe des tensions au sein du groupe, Leone Nakarawa répond à sa manière. Extrait:
« Si chacun met en premier l’intérêt de l’équipe, tout ira mieux. C’est une question d’état d’esprit. »
Pour sa part, il explique donner son maximum pour aider le club à grandir. Extrait:
« Je fais mon max, à titre individuel pour préparer mon corps et affiner mon jeu. Le premier rôle d’un leader, c’est d’agir, pas de parler. Les jeunes du club m’observent, je les sens. À moi de les inspirer. À nous de partager ce plaisir d’être ensemble, d’être joyeux. C’est fun de jouer au rugby, quand même ! »
Initialement, Leone Nakarawa devait rejoindre l’Ulster. Finalement, recalé à la visite médicale, le Fidjien a rejoint Toulon. Pour lui, c’est un signe de Dieu. Extrait:
« C’est un signe de Dieu. Il m’a guidé vers une meilleure voie, ici à Toulon. »
Seul à Toulon, sans sa femme et ses enfants, Leone Nakarawa n’est pas du genre à commander à manger. Il préfère cuisiner. Extrait:
« Non ! Je préfère cuisiner. Des recettes que préparait ma mère. Je la regardais faire. Je prépare un curry ou des chop suey, des soupes composées. Maman est décédée, mes deux sœurs aussi. Les femmes de notre famille sont toutes parties. Emportées par un syndrome d’hypertension artérielle. Il me reste mon père et mes trois frères. Quand je cuisine, ça me rapproche de maman, Ulamila Naliva, ça veut dire « la lumière ». »
Il précise d’ailleurs que c’est grâce à l’armée qu’il a débuté le rugby. Extrait:
« Grâce à l’armée, j’ai pu percer dans le rugby. Je revenais d’une garde de nuit, vers 7 heures. En regagnant mon casernement, j’ai longé un terrain où s’entraînaient des gars du régiment. Ils m’ont proposé de les rejoindre. J’étais grand, tout maigre, pas du tout le même qu’aujourd’hui. »
Et l’armée lui a énormément apporté. Extrait:
« Des courses en rangers, paquetage sur le dos sous le soleil. Ou avant l’aube, pour que personne ne nous repère avec l’armement. L’armée, ça forme, ça apprend le sens de l’autre. »
Questionné sur le match à venir contre le Racing 92 ce samedi soir, Leone Nakarawa explique ne pas être revanchard. Extrait:
« Je ne pense pas comme ça. Trop d’émotions, ça altère le jugement. Je suis tellement content de rejouer au rugby, je n’ai pas de temps à perdre avec une histoire de revanche, je veux savourer ma renaissance. »
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8 Commentaires
Mdr!! Déjà que collazo se prend pour Dieu…
mets ta photo un peu qu’on voit ta tron che de cake
J adore se joueur que du positif . Aller le RCT il faut gagner à Mayol ce soir
Quelle chance de l’avoir à Toulon !
Exemplaire dans la parole, et sur le terrain jusqu’à lors.
Il a raison sur le fait que l’armée construit un groupe et firge l’esprit. Un vrai stage commando de 2 semaines serait intéressant dans le cadre de la préparation d’avant-saison.
*forge
Les îliens comme beaucoup d’africains d’ailleurs ont gardés des valeurs que le matérialisme occidental a perdu….
Je respecte….profitons bien de ce que la vie nous donne.
Une bonne mentalité, j’aime beaucoup sa vision.