Décidés à créer l’exploit, les Lyonnais prirent leurs adversaires à la gorge. Ils furent récompensés d’entrée par un essai de Januarie (6e). Mais ils se heurtèrent ensuite au mur défensif toulonnais et à ses redoutables archers prêts à décocher leurs flèches en contre, bien cachés derrière la muraille formée par leur pack.

Après un ballon récupéré dans un ruck par Bruni, David Smith concluait un contre de soixante mètres (5-5 ; 12e). De Marco perdait devant ses vingt-deux un ballon tout juste intercepté et c’est Delon Armitage, cette fois, qui punissait le promu (12-5 ; 22e). Entre-temps, Estebanez (15e) et Ratuvou (18e) s’étaient rendus coupables d’un pied en touche vers le chemin de l’en-but adverse.

Drew Mitchell porta l’estocade après la demi-heure de jeu. Après une penaltouche infructueuse, l’arrière- garde lyonnaise cafouillait un ballon devant ses vingt-deux, l’Australien salait la note (22-5 ; 35e). Lyon décida alors de tenter le coup gagnant à chaque fois, dédaignant de prendre les points au pied pour taper en touche.

Par deux fois, les avants se firent refuser un essai après avoir plongé dans l’en-but adverse (55e ; 59e). En fin de match, Brett rata une pénalité lointaine pour rentrer dans le bonus défensif.

Source: Midi Olympique