Les Bleus dépités après leur défaite contre l’Irlande

Les Bleus dépités après leur défaite contre l’Irlande

26 février 2017 - 11:45

7 Commentaires

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Très abattus après la défaite concédée en Irlande (19-9) ce samedi lors du 3e match du Tournoi des VI Nations, les joueurs du XV de France reconnaissaient la supériorité de leurs adversaires. A l’image de Kevin Gourdon ou de Yoann Maestri, certains affichaient même un peu d’impuissance.

« On a un gros cœur mais ça ne paye pas. » Kevin Gourdon, comme ses partenaires du XV de France, n’avait par les armes pour battre l’Irlande (19-9) ce samedi à l’Aviva Stadium. Si les hommes de Guy Novès ont tenu tête aux Verts durant une vingtaine de minutes, ils ont ensuite coulé face à la puissance des Irlandais. « A la pause, on n’était pas loin, seulement à un point, rappelle le capitaine Guilhem Guirado. Puis on a joué contre le vent qui s’est levé et on a péché dans notre camp. »

S’il est difficile de contester la victoire de l’Irlande, « déception » et « frustration » sont les mots qui reviennent le plus souvent dans la bouche des Tricolores pour exprimer leur sentiment dans le vestiaire après la rencontre. « On pense surtout à se remobiliser avant d’aller en Italie, où un gros match nous attend », avance Yoann Huget

Maestri : « Il nous manque beaucoup de choses pour rivaliser avec les meilleures équipes »

Yoann Maestri dresse quant à lui un constat plus sévère du niveau de son équipe. Et sans doute plus juste. « Il nous manque beaucoup de choses pour rivaliser avec les meilleures équipes européennes. Comme on l’a toujours dit, il faut redoubler d’humilité. On est à notre place. On est 7e nation mondiale. On n’est pas parmi les meilleurs. A nous de mieux travailler, nous les joueurs, et d’aller chercher des résultats. »

« Il faut être réaliste et assumer, poursuit Maestri. On était venus ici pour faire un résultat, et chaque point qui nous sépare d’eux, c’est un gouffre quelque part. Il y en a dix, alors… Des raisons de positiver, il y en aura peut-être dans les jours à venir en regardant le match et en prenant un peu de recul, mais aujourd’hui non. »

Source: rmcsport.com

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7 Commentaires

  1. Saint-Martin 26 février 2017 at 12h- Répondre

    Et si le problème était Novès? Il est partisan d’un rugby d’une époque révolue; c’est dommage, mais c’est comme ça. L’évitement face aux défenses d’aujourd’hui n’a plus beaucoup de chance de succès. Novès gagnait beaucoup; mais ça c’était avant. Ses dernières années n’ont pas montré une grande réussite.
    Ensuite s’il ne veut pas en démordre, d’accord, mais qu’il choisisse les joueurs qui vont avec.
    Dernière remarque, en 1977 le pack français passait pour monstrueux avec ses presque 800 kg; de nos jours on dépasse allègrement les 900 kg!!! Tout change, l’intelligence est de savoir s’adapter.

    • aramis 27 février 2017 at 15h- Répondre

      n’importe quoi….Les néo-zelandais, que font-ils ?

  2. Loule 26 février 2017 at 14h- Répondre

    Je ne pense pas qu’on puisse dire que l’on pratique un rugby d’un autre âge fait d’évitements et de grandes envolées, le défi physique que nous imposent les autres nations on l’accepte toujours, les séquences défensives d’hier montrent bien que nous sommes encore apte au combat, les multiples temps de jeux témoignent d’une exigence bien au dessus du rugby d’antant, les époques ne sont de toute façon pas comparables. Je n’ai pas vu Vahamahina, Picamoles, Baille où Lamerat exagérer dans l’évitement, il fait parti du Rugby quand la situation le permet, mais face aux défenses les plus hermétiques qui soit le défi physique est de fait imposé, et vaut mieux être présent sous peine de rapide déroute. Le mal français est ailleurs, peut être dans le choix de certains hommes pour ce rugby total …

  3. Jfifi 26 février 2017 at 14h- Répondre

    Surtout certains ont le melon !! Alors qu ils n ont qu un pois chiche dans le teston !!!!

  4. Explorer 26 février 2017 at 14h- Répondre

    Charité bien ordonnée commence par soi-même !

    De quel évitement parle-tu ? De l’école agenaise ?

    Le Toulouse de Villepreux jouait avec Rougé-Thomas à l’ouverture, tout sauf une diva. Celui de Novès avec Jauzion-Fritz au centre, des tanks !

    Jauzion rentrait dans la défense systématiquement, le contraire de l’évitement…

    La méthode Novès a été une grosse mêlée et le jeu debout. Son dernier titre 2012.

    Par ailleurs les deux meilleures nations actuelles, Blacks et Angleterre ont des trois-quarts particulièrement rapides qui ne cherchent pas le défi systématique.

    Yves Saint-Martin était un jockey de mémoire, c’est un autre sport.

  5. Saint-Martin 26 février 2017 at 16h- Répondre

    Je fais référence au vrai évitement; celui des Bouquet, Martine, Gachassin, Albaladéjo, Boniface (André), celui dont Lux et Maso furent les derniers représentants mais associés à du solide avec Dourthe et Trillo. Quant à Saint-Martin, il y a des dizaines de villages qui portent ce nom, dont un dans le Haut-Var, et aussi un de mes anciens partenaires, deuxième ligne, qui avoisinait les 118 kg sur la balance, ce qui à l’époque était fort convenable.
    Pour info, c’est Novès qui parle d’évitement, alors qu’aujourd’hui un trois-quarts c’est surtout vitesse et puissance, je suis bien d’accord.

  6. Explorer 26 février 2017 at 19h- Répondre

    Non, tu fais référence à la période Novès quand tu dis qu’il gagnait beaucoup mais que c’était avant.
    Ensuite tu lui reproches de ne pas prendre les joueurs qu’il faut pour ce jeu alors que tous toulonnais de base lui bavent de ne pas prendre Basta,
    qui ne rentre pas dans son style de jeu.

    Pour terminer tu voudrais des kilos mais il en a mis, il y a 3 Huit en 3ème ligne. Lamerat-Fickou font quand même 100 kilos chacun. Nakaitaci, Spedding c’est costaud également.