L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau a inscrit la transformation de la gagne lors du match de Challenge Cup contre les Scarlets, à la 90ème minute de jeu.

Interrogé dans les colonnes du quotidien régional Var-matin, ce-dernier est revenu sur cette folle fin de match contre les Gallois.

Dans un premier temps, Anthony Belleau explique avoir rapidement fêté cette victoire avec ses coéquipiers. Extrait:

« J’étais fatigué après le match, mais c’était important d’aller boire un coup avec tout le monde et de fêter la victoire. C’était une victoire d’équipe et ça fait plaisir. Gagner comme cela à la 90ème minute sur un énième effort, ça conforte et renforce l’état d’esprit. C’est une bonne chose. »

Questionné sur sa transformation victorieuse, le joueur du RCT indique ne pas avoir trop réfléchi au moment de se préparer et de taper son coup de pied. Extrait:

« Finalement, quand j’y repense, je me rends compte que je n’ai pas pensé à grand chose. Je me suis juste dit de faire ce que je savais faire à l’entraînement. Jonny Wilkinson ? Cela fait longtemps malheureusement que je ne l’ai pas vu. Mais ça continue de m’inspirer. Forcément, quand on a eu la chance de s’entraîner avec lui, ça marque. Mais j’ai aussi appris à me connaître à travers les expériences que j’ai vécues. Tout cela m’a façonné. Mais ma routine de buteur n’a pas évolué. Finalement je me suis rendu compte que j’étais plus performant quand je faisais des choses dans lesquelles je me sentais bien et qui me correspondaient. Quand j’ai voulu changer certaines choses pour les améliorer, ce n’était pas toujours concluant. Encore une question d’équilibre à trouver. »

Pour conclure, Anthony Belleau indique être au-delà des 80% de réussite depuis le début de la saison. Il est donc satisfait de son ratio. Extrait:

« Je crois que je suis au-delà des 80% de réussite. C’est mon objectif. Pour l’instant, j’en suis satisfait, même si l’on peut toujours mieux faire sur certains coups de pied. Mais je voulais faire cela depuis tout petit. Je jouais dans mon jardin et je disais à mes parents que j’avais envie d’être buteur. C’est quelque chose qui me donne du plaisir. J’ai envie d’assumer ce rôle, donc j’ai m’impression que c’est naturel. J’aime ça et je prends du plaisir à buter. La pression fait partie du jeu, forcément. Il y a quelque chose en plus car on marque des points. Ce sont des choses qui n’appartiennent qu’au buteur, qui est le seul à pouvoir contrôler le coup de pied. Donc là, on est un peu tout seul. Mais ça fait partie du jeu. Celui qui a le but doit se sentir en confiance pour ramener des points pour l’équipe. Mais la concurrence comme pour d’autres postes doit aussi nous permettre d’être en compétition et de bosser encore plus dur pour être le plus performant possible. Pour l’instant, tout va bien, je touche du bois… »