Les confidences d’Anthony Belleau sur ses phases finales avec le Rugby Club Toulonnais

Les confidences d’Anthony Belleau sur ses phases finales avec le Rugby Club Toulonnais

Le vendredi 9 juin 2017 à 16:28 par David Demri

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Le jeune ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau s’est longuement confié lors d’un entretien accordé au Midi Olympique sur les phases finales qu’il a disputé avec le RCT en cette fin de saison.

Dans un premier temps, ce-dernier avoue être très frustré suite à cette défaite en finale contre Clermont. Mais il souhaite rapidement tourner la page pour se projeter sur la saison suivante. Extrait:

« Un sentiment de frustration. L’impression de ne pas être passé loin d’un superbe truc. Il nous faut clôturer cette saison, mais garder dans un coin de notre tête cette défaite. Quand tu évolues à Toulon, tu ne peux pas te satisfaire d’une participation en finale. Tu veux remporter des titres. C’est la première saison que je joue autant. J’ai fait 15 ou 16 feuilles de matchs. J’ai vite perçu qu’ici, il faut gagner. »

Anthony Belleau l’avoue: il a adoré disputer ce genre de matches éliminatoires. Selon lui, cette expérience va énormément l’aider pour la suite de sa carrière. Extrait:

« J’ai pris énormément de plaisir. J’en ressors plus grand et plus fort. J’ai beaucoup appris durant ce dernier mois. Cela va me servir pour la suite de ma carrière. Je travaille pour jouer en première et vivre ce genre d’émotion. Je me dois d’être ambitieux. C’est arrivé très vite, mais j’étais, je pense, préparé à ce qui m’attendait. De toutes les façons, vu le pedigree de mes partenaires, je n’avais pas de pression négative à avoir sur mes épaules. »

En l’absence de François Trinh-Duc touché à une jambe, Anthony Belleau a débuté la demi-finale contre La Rochelle au Stade Vélodrome de Marseille. Il revient sur ce premier grand moment de sa jeune carrière. Extrait:

« En fait, quand tu es joueur, tu devines très rapidement la composition d’équipe du week-end d’après. Il suffit de voir comment on travaille aux entraînements. Donc, dès le début de la semaine d’avant Marseille, j’ai senti que j’étais du bon côté. Après, il y a toujours certains aléas ou changements de dernière minute pour des questions stratégiques. Richard Cockerill ne me l’a pas annoncé personnellement mais naturellement lorsqu’il a communiqué à l’équipe le XV de départ. Je le répète, mais je n’avais rien à perdre. Cela fait maintenant trois saisons que je côtoie régulièrement pour ne pas dire au quotidien le groupe professionnel. Je n’avais rien à perdre, tout à gagner. J’allais être titulaire pour une demi-finale de Top 14 au Vélodrome de Marseille. Ce qui m’arrivait, ce n’était que du positif ! »

Pour conclure, l’ouvreur Toulonnais a expliqué quel était son secret pour garder son sang-froid dans ce genre de moments assez stressant. Il travaille avec le boxeur Toulonnais Faisal Arrami. Extrait:

« Je travaille avec l’ancien boxeur Faisal Arrami, qui m’aide beaucoup sur l’approche de ce genre d’événements. Il a été très présent à mes côtés, durant ces dernières semaines. Il a aidé Frédéric Michalak et travaille aussi avec Sébastien Tillous-Borde et Mathieu Bastareaud. Nous avons commencé à échanger à partir de la deuxième partie de saison. Il m’aide à appréhender mes matchs mentalement. Se servir positivement du stress que génère le sport de haut niveau. Cela se passe sous forme d’entretien au téléphone ou en direct. Il m’apporte beaucoup, il m’aide à avoir confiance en mes moyens. Couplé au travail quotidien des entraînements, cela crée une belle alchimie. »

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