Les confidences touchantes de Sanconnie : « Ma femme était enceinte de notre premier enfant et… »

Les confidences touchantes de Sanconnie : « Ma femme était enceinte de notre premier enfant et… »

Le samedi 15 avril 2023 à 14:16 par David Demri

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Le troisième ligne du Racing 92, Fabien Sanconnie s’est confié via L’équipe au sujet de ses deux blessures contractées coup sur coup à un genou.

Ce-dernier explique avoir traversé une période extrêmement délicate en 2021.

Il avoue avoir eu peur de ne jamais pouvoir rejouer.

Il explique le calvaire qu’il a traversé. Extrait:

« Je m’en souviens très bien, c’était un mercredi de mars 2021 à l’entraînement. On répète des coups d’envoi et, en redescendant, le genou gauche lâche. Ligaments croisés, opération à Clermont. Tout se passe bien mais quand je reprends l’entraînement, le gonflement qui était normal au début ne disparaît jamais. Mon genou reste « liquidien ». On me fait une image (IRM) et là, les docteurs voient que la greffe de mon genou, prise sur le côté du quadriceps, est très fine. Elle s’est nécrosée.

Je me rappelle du doc qui me dit : « On a un souci là. » Je lui réponds : « Quoi comme souci ? Parce que ça fait déjà six mois que je suis dans le bourbier. « Un spécialiste de Lyon me conseille de me refaire opérer.

C’est un coup de massue. J’ai peur de ne plus rejouer. Je suis réopéré le 30 septembre et je suis condamné à une saison blanche (2021-2022). C’est la partie cachée du sportif du haut niveau. Dans un sport co, c’est hyper difficile parce que tu n’es pas en dehors du groupe mais tu n’es plus dedans. Quand je vais dans le vestiaire après une victoire, je suis content mais ce n’est pas ma victoire. Si c’est une défaite, tu te sens inutile, tu ne peux pas aider. Tu peux vite déprimer. C’est deux scénarios de frustration. J’essayais de venir manger avec les mecs au club, de jouer aux cartes avec eux, de venir prendre le café le matin. Mais quoi que tu fasses, tu restes décalé.

J’arrivais en fin de contrat au Racing et je ne jouais pas depuis des mois et des mois. Ma femme était enceinte de notre premier enfant et je cogitais : retrouver un club après un an et demi sans jouer, c’est pas les mêmes propositions, pas les mêmes salaires. Le Racing a été très classe : il a prolongé mon contrat de deux ans. »

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