Les dirigeants du Biarritz Olympique condamnés !

Les dirigeants du Biarritz Olympique condamnés !

Le mardi 29 juin 2021 à 13:22 par David Demri

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Le tribunal de Limoges a condamné mardi 23 février les dirigeants du Biarritz Olympique, à savoir Jean-Baptiste Aldigé et Louis-Vincent Gave à des amendes, au retrait de leur lettre ouverte de tous les supports, et à la publication d’un communiqué judiciaire.

Le président du directoire du Biarritz Olympique Pays basque, Jean-Baptiste Aldigé, et le président de son conseil de surveillance, Louis-Vincent Gave, ont été reconnus coupables de diffamation envers le quotidien « Sud Ouest », par le tribunal judiciaire de Limoges, mardi 23 février.

Le litige opposant les dirigeants du BO au journal portait sur la publication d’un contenu intitulé « Lettre ouverte à bon entendeur », rédigée et signée des deux présidents, et publiée sur le site internet et réseaux sociaux du club, le 3 septembre 2018.

Elle visait le quotidien Sud-Ouest avec des allégations portant atteinte à l’honneur du journal, sur les relations de partenariat qu’entretenaient jusque-là, le BOPB et « Sud Ouest ». Les dirigeants du BO accusaient notamment le journal régional « d’arrangements commerciaux » qui auraient lié la couverture éditoriale du Biarritz Olympique aux conditions et à la nature du partenariat. Ils justifiaient ainsi la rupture de ce contrat.

MM. Aldigé et Gave ont été condamnés chacun au paiement d’une amende de 5 000 euros avec sursis. La constitution de partie civile de « Sud Ouest » est déclarée recevable.

Mais également à 4 000 euros pour préjudice moral, et 2 000 euros chacun au titre des frais d’avocat. Le Tribunal ordonne le retrait de la « lettre ouverte à bon entendeur » des trois supports (site Internet du BO, compte Facebook et compte twitter) sous astreinte de 150 euros par jour de retard passé le délai d’un mois à compter du jour où le jugement sera définitif.

Le club Biarrot avait fait appel de cette décision.

Ce mardi, la Cour d’appel de Limoges a confirmé la sanction.

Cependant, la cour d’appel réduit de moitié les montants des dommages et intérêts demandés à l’encontre des dirigeants du BOPB. Ces derniers ont la possibilité de se pourvoir en cassation.

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