Les incroyables récits de Mohamed Haouas concernant ses cambriolages et son affaire de violences aggravées !

Les incroyables récits de Mohamed Haouas concernant ses cambriolages et son affaire de violences aggravées !

Le mardi 17 janvier 2023 à 11:12 par David Demri

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Le pilier droit international Français Mohamed Haouas s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer ses problèmes avec la justice.

Jugé pour pour des faits présumés de « violences aggravées » et « destruction de matériel en réunion » remontant à 2014, Mohamed Haouas risque une peine assez sérieuse.

Pour L’équipe, l’international Français a accepté d’évoquer ce sujet épineux.

Dans un premier temps, il affirme que les médias le font passer pour un voyou et un criminel. Extrait:

« On a sali mon image et on me fait passer pour un voyou et un criminel, ce que je ne suis pas. Ce sont des histoires qui datent d’il y a dix ans. J’ai fait des bêtises dans ma vie, je ne vais pas vous dire le contraire. Je n’ai pourtant jamais triché. J’ai toujours travaillé depuis l’âge de 15 ans dans le domaine de la carrosserie et à l’armée. J’ai toujours le sourire, je rigole, je mets de la bonne ambiance. Tout le temps. Je suis gentil, parfois trop. »

Il revient sur sa condamnation pour des faits de cambriolages remontant à 2014. Extrait:

« J’ai été condamné, mais les policiers ne m’ont jamais attrapé sur le lieu. Quand ils sont venus chez moi, ils n’ont rien trouvé, si ce n’est une lampe frontale avec mon ADN. Mais, moi, je ne voulais pas dénoncer la personne concernée. Je pensais qu’elle allait le faire d’elle-même, ça n’a pas été le cas. Je ne voulais pas être une balance. Surtout que tout le monde sait où ma mère habite et je n’avais pas envie qu’on aille la voir pour se venger si je balançais. »

Dans la foulée, il évoque les faits de violences aggravées et de destruction de matériel en réunion. Il raconte d’incroyables faits. Extrait:

« J’ai passé une bonne soirée pour le jour de l’An avec plein de copines et de copains. Après, on est allés manger à une boulangerie que j’aimais bien. On a consommé, on a bien payé. Je connaissais même la caissière qui était à l’école avec moi. Je me suis mis dehors et j’ai discuté avec une fille avec qui j’avais rigolé avant. Je lui ai payé à manger car je suis un gentleman (rires). Et à ce moment-là, alors qu’il y avait plein de monde, deux filles mineures que je ne connaissais pas sont arrivées. Elles se sont fait gentiment draguer. Mais vu qu’une des deux était avec son père, un grand costaud du monde de la nuit, elle a insulté le mec qui s’est pris la tête avec elle. Rien de grave. C’était une petite embrouille. Mais son père, quand il a vu ça, à l’intérieur, derrière la vitre, est sorti de la boulangerie. Il m’a mis une patate dans la tête alors que j’étais tranquille à un mètre de là. Je m’y attendais pas, je n’avais rien fait. Je suis tombé sur une voiture. Je ne comprenais pas pourquoi il n’était pas sorti pour savoir juste ce qu’il se passait et qui embêtait sa fille. Au lieu de ça, il m’a frappé direct.

Je suis allé pour lui rentrer dedans et là, il a sorti un pistolet. Il a tiré à plusieurs reprises. Mon premier réflexe a été de prendre une chaise pour me protéger. Tout le monde s’est caché. J’ai reculé, je me suis caché derrière une voiture et j’ai touché mon torse car je pensais qu’il m’avait tiré dessus. Le mec a voulu me tuer. Je suis rentré dans la boulangerie avec la chaise. Le père est passé de l’autre côté du trottoir. Des mecs, dont certains que je ne connaissais même pas, sont rentrés pour m’aider. Je savais qu’il y avait des caméras, j’aurais pu cacher ma tête. Pour moi, j’étais en légitime défense. Lui est revenu à la charge et a ensuite arraché un pied de comptoir et a ouvert la tête d’une autre personne. Moi, j’ai trouvé un manche à balai, j’ai tapé par terre et la vitrine. J’étais énervé. La police est arrivée, je ne me suis pas échappé. »

Il explique ensuite pourquoi il n’a pas pu se présenter à son procès, vendredi dernier. Extrait:

« Moi, de base, je voulais me présenter au procès (initialement prévu vendredi dernier). Mais mon avocat m’a dit non, c’est bon. Il était sûr de lui. Le club de Montpellier avait besoin de moi le week-end dernier puisqu’il y avait trois joueurs blessés à mon poste. J’étais obligé d’être là pour ce match (contre les Ospreys samedi, défaite 35-29). Le jour du procès, nous avions un entraînement, puis nous avons pris l’avion. Le 12 mai, je serai au tribunal, bien sûr. Je ne me cache pas. Maintenant, je veux passer à autre chose. »

Pour conclure, Mohamed Haouas jure avoir changé depuis. Extrait:

« Bien sûr, je paie des impôts ! (il éclate de rire) Oui, j’ai changé. Aujourd’hui, j’ai des responsabilités. Je suis marié. J’ai des enfants et tout ce que je fais c’est pour eux (il a un fils de 5 ans et une fille de 2 ans). J’aurais préféré être jugé avant plutôt que maintenant. Et depuis 2014, je n’ai plus eu d’histoires. »

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