Les mots durs de Baptiste Serin pour qualifier sa dernière saison avec l’UBB

Les mots durs de Baptiste Serin pour qualifier sa dernière saison avec l’UBB

4 novembre 2018 - 22:09

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Le demi-de-mêlée de Bordeaux-Bègles, Baptiste Serin a décidé de quitter le club Girondin à l’issue de la saison actuelle.

Interrogé via Rugbyrama, ce-dernier a expliqué avoir vécu des moments difficiles ces derniers temps.

Mais heureusement, l’international Français a récemment retrouvé le plaisir de jouer et il explique comment il s’y est pris. Extrait:

« A force de me taper la tête contre le mur pour essayer de bien faire, j’ai perdu ce qui faisait ma force : c’est à dire jouer et ne pas me poser de question. C’est ce que j’ai tenté de refaire en début de saison et je vois que ça marche. J’ai le sentiment dêtre sur le bon chemin. J’avais une sorte de mal-être. Vous voyez bien que je suis un peu différent avec vous aujourd’hui que lorsque qu’on s’est vu durant le dernier Tournoi des 6 Nations. Aujourd’hui, je sens que je suis maître de ce que je peux maîtriser. L’an passé, je n’avais aucune maîtrise ? J’étais focalisé sur cette préparation physique qui ne m’allait pas du tout. Je ne me sentais pas en forme et j’étais dans l’incapacité d’enchaîner. Je faisais trois actions, j’étais mort. Ça ne m’était jamais arrivé avant. Aujourd’hui, j’ai remis les compteurs à zéro et fait une vidange mentale. J’avais quand même un bon seau de vinaigre à purger. »

Pour conclure, Baptiste Serin explique avoir vécu une saison 2017 / 2018 calvaire avec Bordeaux-Bègles. Il la qualifie carrément de « nulle ». Extrait:

« Ma dernière saison ? Elle a été nulle ! J’avais été habitué à jouer presque 35 matchs sur mes deux premières saisons. L’an passé, j’en ai disputé 18, donc cinq ou six comme remplaçant. Mentalement, c’était compliqué. Je voyais tout le monde me passer devant. Surtout, je les voyais passer devant sans que je puisse jouer, c’est ce qui m’agaçait le plus. Si au moins, j’avais pu jouer… j’avais l’impression d’être impuissant. Je me suis donc remis en question. »

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